Victime des arrêts de la Cour constitutionnelle à Lubumbashi : le député Christian Yumba agressé à domicile !

A Lubumbashi, mercredi 12 juin dernier, le député provincial Christian Yumba a été victime d’une agression à son domicile par des personnes que son avocat conseil identifie comme militants de l’UDPS, selon leurs propres déclarations. « Pendant que tout Kinshasa retenait son souffle face à des manifestations qui émaillaient la publication des arrêts de la Cour constitutionnelle, dans la ville de Lubumbashi, un groupe d’individus revendiquant une appartenance réelle ou supposée au parti politique UDPS, ont fait irruption vers 17h00 à la résidence de l’honorable Christian Yumba, armés des gros couteaux, des barres de fer ainsi que des grosses pierres, et l’ont agressé violemment, l’ont copieusement tabassé et défiguré. Ils l’ont dépouillé de tout : téléphones portables emportés ainsi que plus de 26 mille USD », affirme Me Fiston Mukendi.

Pour démontrer l’ampleur de cette attaque, l’avocat de la victime insiste : « Ils ont vandalisé son domicile familial, incendié la voiture de sa femme, et ce, en présence de ses enfants mineurs d’âge sans défense, en pleine préparation des examens de fin d’année ». D’après Me Fiston Mukendi, cette violation de domicile, ces coups et blessures volontaires perpétrés à dessein de nuire, cette tentative de meurtre sur la personne de son client ainsi que la destruction méchante de son patrimoine familial, constituent le fléau de haine et de  l’intolérance, sans motif valable. « Serait-il victime de sa campagne battue en faveur d’Emmanuel Ramazani Shadary ? Serait-ce son affiliation au Front Commun pour le Congo (FCC) où il en est haut cadre ? Ou alors sa fidélité  à Joseph Kabila  dans la ville de Lubumbashi », s’interroge le juriste.

« Avec toute ma sensibilité d’homme de droit, je revendique justice et réparation pour l’honorable Christian Yumba, qui en dehors de son engagement politique, reste un grand opérateur économique du groupe Chrisnet, lequel contribue, depuis plus des 20 ans  à l’économie et la création de plus de 500 emplois pour la jeunesse dans l’espace  Grand Katanga. Je revendique également  justice et réparation pour tant d’autres victimes anonymes des violences que nous connaissons ces derniers temps », conclut l’avocat dans sa note transmise à la rédaction de votre média en ligne.

Nzakomba.

  • Bendélé Ekweya té

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