Contentieux électoraux en RDC, les occidentaux s’en mêlent : « les arrêts de la cour constitutionnelle nuisibles pour le climat politique »

Si le ridicule tuait vraiment, les juges de la Cour Constitutionnelle auraient une belle place dans le cimetière poubelle de Kintambo à cause de leurs arrêts rendus dans les contentieux des élections législatives et décriés par l’ensemble de la population. Hélas ! Ils ont vendu toute leur honte au point qu’ils ne sont sensibles ni au discrédit ni au sens de l’honneur. Une honte pour le pays lorsque les ambassadeurs de pays occidentaux s’en mêlent pour critiquer ouvertement les décisions de cette haute cour qui a visiblement excellé dans la corruption.

En effet, dans une déclaration commune rendue publique ce vendredi 14 juin, les chefs de Missions des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Suisse et du Canada déplorent l’aggravation des tensions politiques en RDC, suscitée par les décisions de la Cour constitutionnelle d’invalider les élections d’une trentaine de parlementaire, la plupart d’entre eux étant de l’opposition, peut-on lire dans cette note.

Cette déclaration de diplomates vient après la série des arrêts de cette haute Cour décriés dans la semaine par un bon nombre de la population, l’opposition politique tous azimut y compris les organisations de la société civile. Certainement qu’au vu des réactions, pour la plupart violentes à travers la république, contestant ces arrêts de la Cour constitutionnelle, ces pays veulent attirer l’attention des institutions sur le risque que la RDC encourt.

« …les récentes décisions de la Cour constitutionnelle prises en dehors des échéances prescrites par la loi, nuisent à un climat politique apaisé et mettent à risque l’opportunité après les élections présidentielle et législatives de donner place au changement pour lequel la population congolaise a voté… », dit le communiqué.

Ces diplomates regrettent en outre l’incertitude et la méfiance créées par ces décisions et rappellent leurs engagements à consolider et soutenir la démocratie, l’Etat de droit, les droits de la personne et la lutte contre la corruption aux côtés des acteurs du changement. Toutefois, ce quarto de diplomate condamne les confrontations récentes et appelle les acteurs politiques à proscrire l’usage de toute forme de violence. Le message est-il bien parvenu à Benoît Lwamba, président de la Cour constitutionnelle ? 2018 c’est pire que 2011.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

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