Scandale à la Cour Constitutionnelle : Lwamba, Kaozi et Kilombo, le trio fabricateur des députés nationaux !

Les arrêts d’invalidations de députés nationaux à la Cour constitutionnelle vont encore beaucoup scandaliser l’opinion. Le pire attend les députés mais beaucoup plus de l’opposition. Outre les 25 invalidés lundi dernier, 26 autres devraient l’être mardi, d’après les indiscrétions de cette haute cour parvenues à Scooprdc.net. Mais la tension observée dans la capitale dans la journée aurait poussé les juges à mettre les freins dans leurs bottes. Ils n’ont pas siégé.

« Ce qui ce passe dans notre institution heurte ma conscience et me met en déphasage avec elle. Le marchandage et le monnayage sont au-delà du tolérable », confie ce mardi 11 juin sous anonymat un juge de cette haute juridiction  à Scooprdc.net.  Il révèle au média en ligne que l’examen des contentieux s’est fait et continue à se faire sans recomptage des voix, sans consultance des PV de la CENI. « Seules les directives de Benoît Lwamba, président de la Cour constitutionnelle, de Kaozi Lumuanga, son directeur cabinet et son petit à tout faire, et du juge Kilomba, son ‘’dauphin’’, se sont érigées en la loi pour faire et défaire les députés. C’est le trio par lequel le scandale que l’on déplore est arrivé », déclare-il.

Dans les couloirs de cette haute cour, le média en ligne a appris beaucoup de révélations. Bien que le juge Kilomba soit président de la Chambre 2, il est partout dans d’autres chambres où il donne des injonctions. Le juge Ubulu de la chambre 4 par exemple, n’a pas un mot à dire devant ce dauphin du président Lwamba. C’est par sa combine avec le directeur de cabinet Kaozi que le député Raphaël Kibuka (26.802 voix) aurait été invalidé au profit de celle (496 voix) dont on dit qu’elle est copine du tout-puissant direcab du président de la Cour constitutionnelle.

D’après les informations obtenues à la Cour, l’épée de Damoclès est suspendue sur une cinquantaine des députés nationaux dont la majorité sont e l’opposition. Sur la prochaine liste des invalidés figureraient entre autres Eliezer Ntambwe, Remy Massamba, Jean-Baudouin Mayo, Patrick Muyaya. Le ministre des IPTR Thomas Luhaka se frotterait les mains parce qu’il sera d’ici là validé. Il aurait déboursé 250 mille USD. Une autre personnalité qui sera validée c’est la ministre provinciale Thérèse Olenga.

Quand au Rassop de Joseph Olenghankoy, il attend avoir dix députés repêchés par la Cour. Pour cette opération le sponsor du Rassop, Hassan de Congo Motors, aurait remis au trio fabricateur des députés 5 jeeps et une bagatelle somme de 500 mille USD. L’UDPS et l’UNC exerceraient aussi la pression pour voir leur quota augmenter.

La volonté du président Benoît Lwamba est de dépouiller Lamuka d’au moins 50 députés pour renforcer le numérique du FCC. Ce n’est pas un cadeau du tout ! Le numéro 1 de la Cour constitutionnelle qui s’attend à une pension, voudrait pistonner le juge Kilomba à son poste. Pour cela, il aurait besoin des voix de députés à l’Assemblée provinciale pour soutenir son dauphin, dette morale oblige. Un drôle de pension !

Mais à l’allure où vont les choses, ça sent la courrouce et la situation risque de tourner au vinaigre. Les juges coincés par le temps et pressés par la présidente de l’Assemblée nationale qui tient à clôturer la session ordinaire le 15 juin et veux voir ce dossier des contentieux être clos, sont embarrassés. Certains commencent à restituer l’argent de corruption aux moins offrants. Telles sont les révélations faites à Scooprdc.net dans les couloirs de la Cour constitutionnelle. Dommage pour la justice censée élever la nation.

Agnelo Agnade

  • Bendélé Ekweya té

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