Les communicateurs du Front Commun pour le Congo (FCC) sont depuis quelques jours en formation qui se clôture ce samedi 25 mai à Kinshasa. Selon le professeur Néhémie Mwilanya, coordonnateur de cette plateforme politique alignée derrière le président honoraire Joseph Kabila, le but de cette formation est de redynamiser la communication afin que le FCC soit une belle offre à la population congolaise. « Nous sommes une plateforme en croissance. Il faut savoir nous arrêter et faire une évaluation courageuse, reconnaître les failles avant de nous relancer », a déclaré à la presse, hier vendredi 24 mai, Néhémie Mwilanya.
Se félicitant d’avoir bâti avec ses compères brique sur brique le FCC, le coordonnateur pense continuer cette construction sur des fondamentaux qui soient associés à la formation des cadres capables de contribuer à la formation de la conscience nationale. « Nous ne pouvons pas offrir un tel service si nous n’avons pas de cadres formés », explique Néhémie Mwilanya qui reconnaît que le contexte a complètement changé. « Hier, nous avons évolué dans un contexte où nous avions la direction du pays ; une majorité qui occupait la direction de toutes les institutions nationales. Aujourd’hui, il y a une alternance politique à la tête du pays et nous sommes en train de forger une coalition politique. Et donc, il ne faut pas que nous puissions communiquer comme si nous étions dans le passé et comme si nous n’avions aucune leçon à tirer de l’histoire. Nous essayons d’actualiser notre communication pour la mettre au diapason des enjeux politiques actuels et futurs », fait-il remarquer.
Louant la coalition FCC-CASH, le coordonnateur du FCC déclare que celle-ci a une bonne santé. A la question de savoir si les non-alliés de cette coalition feront partie du prochain gouvernement, Néhémie répond sans aller par le dos de la cuillère : « nous n’avons pas de l’offre jusque-là. C’est à eux de souscrire d’abord au programme commun de la coalition. Mais nous n’avons pas cette offre ».
Innocent Olenga