Emery Okundji à la Conférence Internationale sur l’intelligence artificielle et l’éducation : « nous sollicitons l’appui des organisations internationales et régionales ainsi que des pays amis et des investisseurs privés afin de nous permettre de planifier l’éducation à l’ère de l’Intelligence Artificielle »  

En sa qualité de ministre intérimaire de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Emery Okundji participe à la conférence Internationale sur l’Intelligence artificielle et l’éduction qui se tient à Beijing, en Chine, du 16 au 18 mai courant. Ces assises organisées par l’UNESCO et dont le principal thème est consacré à « l’Intelligence Artificielle et l’Education » avec comme sous thème : Planifier l’éducation à l’ère de l’Intelligence Artificielle : un bond en avant », ont comme objectif l’amélioration de la qualité de l’éducation dans les pays membres de l’ONU à l’aide des Technologies de l’Information et de la Communication, mieux de l’Intelligence Artificielle.

Prenant la parole ce jeudi 16 mai, le ministre Okundji a fait savoir à l’assistance, en ce qui concerne particulièrement l’apport de l’Intelligence Artificielle à l’amélioration de l’Education en République Démocratique du Congo, que les innovations apportées par les mesures d’application de la Loi Cadre de l’Enseignement National. Car, les classes de 7ème et 8ème années, ont été ajoutées à l’éducation de base en vue du renforcement de l’apprentissage dans les filières techniques notamment les Mathématiques, la physique, la chimie, la biologie, etc., avant d’aborder le cycle  de l’Enseignement secondaire et Professionnel.

Le ministre a.i de l’EPSP qui est en même temps ministre de PTNTIC a également informé l’assistance qu’il existe une nouvelle loi sur les Télécommunications et les Technologies de l’Information et de la Communication déjà votée par le Parlement, mais en attente de promulgation par le Président de la République mais aussi un projet de loi sur les Echanges et le Commerce électronique encore sous examen au Sénat. « Ces instruments juridiques contribueront efficacement à l’émergence, dans notre pays, de l’Intelligence Artificielle au service de l’Education à l’horizon 2030 », a déclaré Emery Okundji qui reconnaît qu’en sa qualité d’outil au service du développement de son pays, l’Intelligence Artificielle peut accélérer le processus de réalisation des objectifs mondiaux pour l’éducation en réduisant les obstacles à l’accès à l’apprentissage, en automatisant les processus de gestion et en optimisant les méthodes pour améliorer les résultats de l’apprentissage.

« C’est dans ce cadre que pour bénéficier des avantages du numérique, notre pays doit permettre à notre population un accès à haut débit abordable et universel de même qu’une augmentation de l’utilisation des services à large bande ; l’atteinte de ce challenge n’est possible que si nous développions des infrastructures de communication électronique large bande, notamment les réseaux de transmission à fibre optique. C’est dans ce souci que nous sollicitons l’appui des organisations internationales et régionales ainsi que des pays amis et des investisseurs privés afin de nous permettre de planifier l’éducation à l’ère de l’Intelligence Artificielle », a plaidé celui que la Cour constitutionnelle vient de proclamer député national élu de la circonscription de Lubefu au Sankuru.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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