Mouvement de contestation à la DGI : manipulation de la CDT !

Quelques agents de la Direction Générale des Impôts (DGI) ont manifesté, ce jeudi 18 avril, au siège de cette régie financière à la Gombe sur ordre de la Confédération Démocratique du Travail (CDT), l’un de 11 syndicats qui composent l’intersyndicale de la DGI. Renseignements pris sur place par Scooprdc.net, ils réclament leur plus-value  de 2018. Seulement cette protestation surprend la hiérarchie de la DGI qui ne comprend pas pourquoi la CDT s’est désolidarisée des autres syndicats pendant que les discussions sont en cours entre l’Intersyndicale et le ministère de finances et amener ainsi les agents à manifester.

« En 2018, nous avons réalisé 135,60% sur les assignations budgétaires nous fixées. Les agents ont suggéré qu’au-delà de 5% généralement rétrocédés en cas de dépassement des assignations (plus-value), que ce pourcentage accroisse selon les performances réalisées. Demande légale pour pouvoir encourager leurs efforts », explique José Sele, DG de la DGI. Et d’ajouter : « le ministre de finances a réservé une réponse probante à leur demande. Mais il se fait qu’avec l’avènement du nouveau président de la république, celui-ci a astreint les membres du gouvernement à ne pas signer des arrêtés ni prendre de grandes décisions. Cela ne signifie pas que le dialogue est interrompu entre le ministre de finances et l’intersyndicale ».

Pour le DG José Sele, une mauvaise information serait communiquée aux agents selon laquelle l’argent de leur plus-value était mis dans le compte du DG. « Nous sommes un service de l’Etat. L’argent des agents ne peut nullement être versé dans le compte privé du DG. Si versement il y a, c’est dans le compte de la DGI et ce n’est pas le DG qui le gère. Le mécanisme de dispatching est clair et connu de tous. Les agents ont cru à une fake new », a déclaré José Sele qui invite les agents de la DGI à la vérification des faits leur rapportés avant de se livrer à un spectacle désolant comme celui d’aujourd’hui.

Contrairement à toutes les manifestations que l’on observe dans la ville de Kinshasa, les agents DGI n’ont pas dénoncé une mauvaise gestion qui expliquerait le départ du comité de gestion car ils n’accusent aucun mois d’arriéré de salaires.

Ginno Lungabu.

  • Bendélé Ekweya té

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