Son silence face à plusieurs attaques contre lui sur les réseaux sociaux n’a pas été une faiblesse ni une naïveté, mais plutôt une attitude d’un haut responsable qui ne parle que par des résultats non seulement concrets, mais surtout satisfaisants. Mais pour ne pas prêter flanc à l’adage qui dit que « qui ne dit mot, consent », le directeur général du Fonds de Promotion de l’Industrie (F.P.I) Patrice Kitebi, a décidé de répondre cette fois-ci à ses détracteurs par l’entremise de son service de communication. Patrice Kitebi demande à ces derniers qui se recrutent parmi les agents rétrogradés à juste titre et licenciés, ainsi que certains insolvables du FPI d’obédience de l’ancien DG Constantin Mbengele qui se cachent derrière des pseudos, de se dévoiler : « le FPI invite le lion qui se cache derrière le pseudonyme de Jacob TSHIBUABUA à sortir du bois pour un débat contradictoire et venir documenter ses contre-vérités véhiculées dans les réseaux sociaux ». Tout compte fait, l’équipe dirigeante du FPI se félicite des exploits réalisés en termes des chiffres et de performance. Ci-dessous la mise au point du FPI datant de vendredi 05 avril :
Depuis quelques jours, des messages anonymes et haineux sont véhiculés dans les réseaux sociaux et ont pour finalité de salir l’image de marque du FPI et particulièrement celle de son Directeur Général. Ce mauvais comportement s’observe, malheureusement, chaque fois qu’il se profile des bouleversements dans la sphère politique, la diplomatie et le portefeuille de l’Etat. Des mensonges et multiples intoxications sont propagés dans les médias et autres réseaux sociaux sans que les faits rapportés ne soient documentés ni avérés par ceux qui les distillent et qui se recrutent parmi certains débiteurs du FPI, certains politiques et surtout parmi les agents dont les grades obtenus irrégulièrement avaient été rabattus, en passant par ceux licenciés pour faux diplômes ou pour raisons d’insubordination.
S’agissant particulièrement des agents dont les grades avaient été rabattus, l’opinion se souviendra que plusieurs titres des journaux de la place, notamment le site d’informations 7sur7sur7.cd avait déjà publié un article en date du 31 août 2016 titré : « Népotisme, 64 membres du clan MBENGELE, cadres du FPI ». Cet article révélait les noms, les matricules, le degré de filiation ou la nature des rapports, poste d’affectation ou frasques des membres de la famille biologique et élargie ainsi que de la belle famille embauchée au FPI par l’ancienne Administration.
A l’avènement des nouveaux dirigeants du FPI, un atelier sur les états de lieux avait été organisé du 26 au 29 décembre 2016 et avait recommandé à la Direction Générale des rabattements et des avancements en grade des cadres et agents pour rendre justice et privilégier la méritocratie. Dans l’application de cette recommandation, plusieurs agents parmi les 64 dénoncés dans les journaux se sont retrouvés dans le lot des rétrogradés. Ces agents, après avoir assigné le FPI à l’Inspection du Travail, puis sans succès devant les Instances judiciaires faute d’arguments probants, tentent à travers moult mémos, d’obtenir gain de cause auprès des nouveaux dirigeants du pays en versant dans le dénigrement des actuelles autorités du FPI.
Par rapport à ces injustices, la Direction Générale actuelle a effectué une mise à jour et découvert des inadéquations entre le profil des personnes et les fonctions occupées. Cela l’a contraint à rétablir les équilibres entre les titres académiques et les fonctions occupées. Aussi, est-il important de rappeler que le FPI a fait longtemps l’objet d’un scandale dans le recrutement d’une bonne partie de son personnel qui se retrouve être de la même province, la même tribu, le même clan et surtout la même famille biologique, dont les membres étaient bénéficiaires des montées fulgurantes en grade et occupaient tous les postes stratégiques. Il y a lieu de comprendre que cette coterie qui considérait que le FPI était devenu leur patrimoine familial, n’a jamais digéré et admis la réalité qu’il y a eu mutation au FPI de la gestion familiale à la gestion publique et étatique ; la période d’impunité, du népotisme et du clientélisme étant révolue.
Tout cet acharnement mené par cette coterie dont le FPI se réserve le droit de publier des noms, est conduit par cet ancrage familial qui représente plus ou moins 40% de ses effectifs du siège. Il est triste et ridicule de constater que ce sont les voleurs qui crient vite au voleur en projetant leurs propres pratiques anciennes de collusion et de corruption sur les autres, tout en pensant à tort que les nouvelles autorités du FPI perpétueraient les antivaleurs dans lesquelles ils étaient eux-mêmes maîtres dans un passé récent ;
Pourtant la gestion actuelle du FPI a, grâce aux nombreuses réformes initiées, débouché sur les résultats ci-après :
- L’augmentation sensible et vérifiable des ressources, les multipliant par quatre par rapport au niveau qu’elles représentaient à l’entrée en fonction des actuelles autorités du FPI. Les recettes du FPI vacillaient autour de CDF 3.500.000.000,00. A ce jour, ces recettes ont atteint CDF 16.610.000.000,00.
La croissance vertigineuse de ces recettes est le fait de la réduction des fraudes à plusieurs niveaux des maillons de la chaîne de la collecte de la TPI d’une part, et de l’élargissement de l’assiette ainsi que des efforts consentis dans le recouvrement des prêts par la prise de conscience d’un grand nombre d’agents qui a renoncé aux pratiques rétrogrades d’autre part. Ces antivaleurs étaient devenues un mode de gestion auxquels les nostalgiques et les mécontents des réformes veulent à tout prix ramener l’actuelle Direction Générale dans des pratiques ayant longtemps terni l’image de marque du FPI.
- La campagne de recouvrement forcé initiée et engagée par le FPI a permis de réaliser plusieurs garanties hypothécaires et ainsi relever le taux de recouvrement de 5 à 38 % ; alors que le portefeuille du FPI, hérité de l’ancienne équipe dirigeante, affiche 99 projets totalement décaissés mais non réalisés, traînant des impayés de plus de 82.000.000 $US au 31 décembre 2018 ;
- Les nouvelles procédures d’accès au crédit éliminent toutes les entraves jadis constituées des retro-commissions et autres pratiques prohibitives (clientélisme, trafic d’influence, tribalisme, copinage etc.) En conséquence, il est constaté une diminution des projets fantaisistes et une amélioration de la qualité dans le portefeuille des demandes de crédit.
La pratique d’octroi des prêts tout-venants a été à la base des impayés et créances toxiques dans le portefeuille du FPI du fait de la carence des études de faisabilité dans la quasi-totalité des projets financés.
- Evoquant les inaugurations des industries, il convient de préciser que les missions du FPI sont de promouvoir les industries locales et non d’inaugurer des projets fictifs ainsi que des éléphants blancs qui n’ont servi que de prétexte à une visibilité de façade pour ainsi permettre le détournement des fonds ;
- Quant à la défense de ses intérêts en justice, le FPI s’étonne que certains de ses propres agents expriment leur mécontentement à travers les réseaux sociaux et divers mémos du fait que leur institution ne perde plus de procès judiciaires en série comme cela était le cas dans un passé récent. Fallait-il encourager les pratiques des agents licenciés, des débiteurs insolvables et autres redevables du FPI qui avaient pris l’habitude de le faire condamner à des lourdes peines et amendes à fin d’en tirer des bénéfices, des rétrocessions et autres enrichissement sans cause au détriment de cet Etablissement public avec la complicité de ses propres agents et dirigeants ?
- En rapport avec la libération des soldes de financement, des pressions sous plusieurs formes partant des trafics d’influence, des menaces, des appels anonymes sont exercées sur les autorités du FPI et leurs proches collaborateurs afin de les amener à libérer les financements ou les soldes de décaissement sur des dossiers notifiés et/ou partiellement décaissés alors qu’à la suite des missions de supervision, il a été conclu que certains projets n’ont jamais été réalisés et d’autres n’ont jamais connu de commencement d’exécution tels que relevés dans le rapport d’enquête parlementaire du 18 novembre 2015.
Eu égard à ce qui précède, il y a lieu de relever ce qui suit :
– le FPI est miné par les tentacules des membres d’une même famille biologique et clanique au point qu’il est devenu difficile d’initier une quelconque permutation sans que ce groupe ne soit touché et ne crie à l’acharnement, au clanisme et aux prétendues mutations sanctions ;
– Il est malheureux que des personnes qui ont participé activement à entacher l’image de marque du FPI, après avoir mené l’Institution au bord de la faillite s’érigent aujourd’hui en donneurs des leçons en naviguant continuellement dans des inventions, montages et cabales mensongères dénouées de tout fondement ;
– la Direction Générale est déterminée à sortir le FPI de l’emprise négative d’une coterie vers l’égalité de tous son personnel qui doit refléter et compter en son sein les ressortissants de toutes les 26 provinces de la RDC ;
– C’est pourquoi, le FPI invite le lion qui se cache derrière le pseudonyme de Jacob TSHIBUABUA à sortir du bois pour un débat contradictoire et venir documenter ses contre-vérités véhiculées dans les réseaux sociaux ;
Toutefois, le FPI se réserve le droit de publier la liste des projets ayant bénéficié des financements et dont la non réalisation est consécutive aux intérêts croisés entre ceux-ci et ceux-là, à l’instar de EVEREST, TRADEXIM, ITK, MEDIA-PRINT, etc.
Cellule de Communication du FPI.