Franck Diongo et son MLP tranchent : au Congo, nous n’avons qu’un seul président de la république, Félix Tshisekedi

Dans sa première sortie médiatique, ce mardi 02 avril, depuis sa libération de la prison centrale de Makala, le leader du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), Franck Diongo, a donné sans ambiguïté sa position politique qui est aussi celle de son parti politique. L’ancien pensionnaire de Makala a déclaré haut et fort sous les acclamations de ses militants :  » le MLP considère qu’à ce jour, la République Démocratique du Congo n’a qu’un seul président de la République, à savoir : monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ».

Franck Diongo estime qu’il y a un temps pour tout ; un temps pour s’affronter, un temps pour contester, un temps pour taire les divergences et proposer les solutions. Pour lui, le président de la République en tant que produit de l’opposition radicale, il lui est loisible de poser des actes concrets devant rencontrer les aspirations légitimes du peuple congolais qui le regarde avec beaucoup d’espoirs. « Il n’a pas droit à l’erreur », martèle Franck Diongo tout en soutenant qu’il n’est aucun doute que l’actuel président de la République est parmi les personnes les mieux placées pour savoir que son défunt père, dans le sillage duquel il a évolué au sein du parti, a sacrifié une grande partie de sa vie pour une noble cause, notamment, le combat pour l’instauration d’un État de droit.

Quant à l’alliance FCC-CACH, Franck Diongo considère qu’étant donné qu’ils sont dans une coalition, cette alliance ne peut avoir qu’une seule autorité ou chef de file qui donne l’impulsion. Pour lui c’est Félix Tshisekedi ce chef de file qui ne doit pas se faire intimider par les faucons du FCC. C’est lui le seul à avoir le pouvoir de définir et de conduire avec le premier ministre qui lui obéit, la politique de la nation. Cependant il met en garde contre le numérique de FCC au parlement et annonce le nouveau combat contre toute tentative de changement de la constitution en faveur du retour de Joseph Kabila au pouvoir.

Concernant la crise de légitimité des institutions et de leurs animateurs née des élections du 30 décembre dernier, Franck Diongo et le MLP préconisent un dialogue de réconciliation nationale.  » Ce dialogue que nous prônons, doit être inclusif, franc, sincère et sans tabou. Il devra, estimons-nous être convoqué par le chef de l’État, suivant son vœu exprimé lors de son investiture, de réconcilier tous les Congolais « , déclare celui que l’on appelle le  » martyr vivant ».

Le président du MLP n’a pas manqué de rappeler son identité : « je suis nationaliste, je suis lumumbiste, je suis tshisekediste ».

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une