Les échos provenant de la Présidence de la république de la RDC, font état d’une hypocrisie à peine voilée de certains membres du cabinet du chef de l’Etat Félix Tshisekedi qui, se voyant confiés une certaine responsabilité, en profitent pour ternir l’image du président de la république par leurs agissements, comportements et propos déplacés, frisant la faute lourde et même la trahison. Scooprdc.net a reçu de manière séparée mais concordante, des informations compromettantes vis-à-vis de certains membres du cabinet du président, qui de part leur façon de faire, semblent travailler pour un autre patron que Félix Tshisekedi. Bref, ils assènent à ce dernier des coups bas.
Tenez, lorsque le président de la République s’adresse aux ambassadeurs et corps diplomatique accrédités en RDC, c’est un autre discours qui est distribué à ces derniers et à la presse que celui prononcé. Conséquence, le président de la République est pris à partie par ses détracteurs au sujet d’un prétendu paragraphe appelant à la levée des sanctions infligées à certains dignitaires par l’Union Européenne. Pendant ce temps, le directeur de cabinet était préoccupé par son mariage, lui qui était censé coordonner les choses. Premier couac !
Quand le chef de l’Etat est invité au Kenya pour un sommet sur l’environnement, la presse kényane et internationale fait savoir à l’équipe d’avance composée pourtant des membres du protocole, de la presse présidentielle, de la communication et quelques conseillers, que le président congolais devra répondre à quelques questions des journalistes à l’issue dudit sommet. Cette fameuse équipe d’avance rencontre le chef de l’Etat sans faire allusion ni préparer cette conférence de presse. Elle se contente d’annoncer au chef de l’Etat qu’il n’aura qu’un discours à prononcer lors de ce sommet. La conséquence de cette défaillance est que Félix Tshisekedi a dû se débrouiller pour répondre aux questions de ces journalistes. A vrai dire, sa prestation n’était pas à la hauteur alors que le pays regorge autant d’environnementalistes qui pouvaient lui apporter leur expertise. Conséquence, les détracteurs du président de la République le passent pour une bourrique.
Comment son directeur de cabinet aussi chevronné pour avoir été plusieurs fois conseiller dans des cabinets ministériels, ministre et président de l’Assemblée nationale peut se permettre de suspendre par une simple correspondance une ordonnance-loi (parallélisme de forme et de compétence) instituant la perception de la taxe d’accises par la DGDA pour plaire aux industriels qui l’avaient saisi ? Conséquence, c’est le premier ministre Bruno Tshibala qui, non seulement proteste contre cette mesure en enjoignant la DGDA par l’entremise du ministre des finances de continuer à percevoir ladite taxe, mais donne aussi à Vital Kamerhe une leçon pédagogique d’administration. Conséquence, les détracteurs du président de la République crient à l’amateurisme sur les réseaux sociaux et l’opprobre est jeté sur lui.
Pas plus tard qu’hier, les Congolais ont assisté à une mise en scène dont le réalisateur se trouve être un des responsables à la Présidence de la République. A peine que le chef de l’Etat ait posé ses écrits dans le livre de souvenir du génocide rwandais, lors de son dernier passage à Kigali, ce texte comportant deux petites fautes d’orthographe que même un professeur d’université peut commettre, se retrouvé quelques minutes à peine, dans les réseaux sociaux, suscitant de réactions et critiques de tous genres à cause d’un S ou L oublié. Maladresse de ce responsable de la Présidence de la République.
Toujours à Kigali, alors que la gestion de l’agenda du chef de l’Etat congolais était censée être l’apanage du protocole d’Etat rwandais, une organisation privée congolaise dénommée « Makutano », s’est permise avec la bénédiction de Lydie Omanga (directrice de la communication) de recevoir le président, un programme hors agenda du chef de l’État. Tout ceci en présence du dircab Vital Kamerhe. Copinage ?
Comme si cela ne suffisait pas, certaines indiscrétions de l’Ambassade américaine en RDC parvenues à Scooprdc.net, font état d’une liste d’environ 160 personnes pour qui l’administration présidentielle voudrait obtenir des visas en rapport au prochain voyage de Fatshi aux USA, alors que ce dernier, selon les sources du média en ligne, n’a recommandé que 40 personnes pour l’accompagner. Pire, certains membres de l’équipe présidentielle choisis par Félix Tshisekedi lui-même, ont été raillés de la liste, au profit des personnes qui n’ont rien à avoir avec la Présidence de la république.
Ces révélations mises sur la place publique par Scooprdc.net constituent juste un échantillon des faits et comportements de certains responsables, qui prochainement verront leurs noms être cités pour que le peuple sache qui sont-ils en réalité et quel rôle jouent-ils au côté du successeur de Joseph Kabila. Dossier à suivre!
Nzakomba