Tueries des policiers dans des manifestions : la FEEMIP exige l’indemnisation de leurs familles !

L’ONG Famille des Enfants et Epouses des Militaires et Policiers (FEEMIP) se dit préoccupée du mauvais traitement infligé aux policiers lors des manifestions en RDC. Sa présidente Pauliane Budjamabe Mitchell est montée sur le créneau, ce mardi 19 mars, pour dénoncer le meurtre des policiers lors des manifestations publiques. Le dernier en date a eu lieu à Mbuj-Mayi où un policier a été tué, lapidé par les militants de l’UDPS, parti au pouvoir, qui protestaient contre les résultats des sénatoriales. « Nous, familles des militaires et policiers représentées au sein de la FEEMIP, exigeons auprès de tout citoyen congolais le respect des militaires et policiers dans l’exercice de leur travail. Nous invitons les activistes des droits de l’homme tant nationaux qu’internationaux à dénoncer et à condamner la barbarie dont les agents de l’ordre sont victimes pendant l’exercice de leurs fonctions », a déclaré la fille de feu général Félix Budjamabe.

Madame Pauliane Budjamabe estime qu’aucun fonctionnaire de l’Etat d’ailleurs mal payé, n’acceptera de sacrifier sa vie pour les autres comme le font ces porteurs d’armes. « Malgré la modique solde et des mauvaises conditions de travail, jamais les policiers et militaires ont renoncé à l’amour de la patrie. Nous demandons à son Excellence Monsieur le Président de la République de ne pas laisser impunis les auteurs de cette barbarie et d’envisager le dédommagement et l’indemnisation des familles des victimes. Ces hommes et femmes en uniformes dont la vie leur est ôtée méchamment  pendant l’exercice de leur travail, laissent enfants, époux et épouses. Comment vivront-ils ? D’où notre insistance sur l’indemnisation et le dédommagement des familles des policiers et militaires tués », a déclaré la présidente de la FEEMIP.

Rappelons que cette structure qui se veut avocate des hommes en uniforme et leurs dépendants avait adressé, fin février dernier, un mémo au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi contenant 12 demandes dont le statut particulier en faveur des dépendants des militaires et policiers (enfants, femmes, orphelins et veuves). Ce privilège est justifié par le sacrifice suprême auquel s’exposent ces militaires et policiers pour l’amour du pays.

Ginno Lungabu

  • Bendélé Ekweya té

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