Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe : quand un Libanais fait séquestrer un avocat Congolais !

Arrivé ce matin de mardi 12 mars à la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe pour vaquer à ses occupations, Maître Déo Yeni s’est fait enlever devant le hall du bâtiment sur ordre,rapporte-t-on à Scooprdc.net, de monsieur Kamel Bourgie, sujet Libanais. Motif : l’avocat l’aurait filmé avec son téléphone portable. Aussitôt, c’est le secrétaire du premier président de cette Cour qui accoure donnant ordre aux policiers d’amener l’avocat de force à son bureau où téléphone et autres effets personnels lui seront arrachés et tout son corps fouillé. Le secrétaire du premier président l’a obligé même de lui communiquer le code de son téléphone pour le contrôler à son tour.

N’ayant rien trouvé sur le téléphone de l’avocat et rien de compromettant sur lui par rapport à l’accusation du Libanais, ses bourreaux ont décidé de le laisser partir, pendant que le Libanais demandait ou ordonnait au secrétaire du président de la Cour d’Appel de garder un moment l’avocat, le temps pour lui d’appeler quelqu’un qui pourra l’écrouer.

A l’instant où Scooprdc.net couche ces écrits, le cabinet MAK & Associés où preste Maître Déo Yeni  a déjà saisi les autorités compétentes pour voie de faits, imputations dommageables, enlèvement et séquestration à charge du secrétaire du premier président de la Cour d’Appel de Kinshasa-Gombe et son complice Kamel Bourgie. Ce dernier, est réputé pour ses exploits dans la corruption et le conditionnement des magistrats. Raison pour laquelle le secrétaire du premier président de la Cour d’Appel  aurait tremblé devant ce véreux personnage.

Au delà des faits qui se sont produits ce matin à la Cour d’Appel, le reporter de Scooprdc.net a recueilli auprès des experts du Palais de justice (avocats et certains magistrats) que le fameux Kamel Bourgie ne supporte pas les avocats du cabinet MAK & Associés, car ses derniers s’opposent depuis 5 ans aux manœuvres illicites de ce Libanais devant différentes juridictions de la RDC.

Le comble dans cette mésaventure ignoble est que pendant que l’actuel chef de l’Etat veut faire confiance à ces magistrats avec qui, il veut lutter contre les antivaleurs pour l’aboutissement d’un Etat de droit ; certains membres de la magistrature ont la peau dure. Personne n’a compris qu’un secrétaire, de surcroît celui du premier président de la Cour d’Appel se permette de violer allégrement la loi face à un avocat. Et cela se passe au Palais de justice, à la Cour d’Appel ! Dossier à suivre.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

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