Election du gouverneur au Kasaï central : les chefs coutumiers soutiennent la candidature de Martin Kabuya

Les autorités traditionnelles de cinq territoires que compte  le Kasaï central ont souhaité que le ticket porté par Martin Kabuya Mulamba Kabitanga et son colistier Ambroise Kamukuny Mukinay  soit validé au scrutin du 26 mars pour gouverner cette province pendant les cinq prochaines années. Dans  un message écrit reprenant leurs recommandations aux élus provinciaux, ils veulent du choix de ces derniers pour que la province soit dotée d’un nouveau leadership débarrassé de « tous les maux qu’elle a connus et ayant cruellement rongé la société », soutiennent-ils dans  ce document dont s’est saisi une copie Scooprdc.net

« Après débat et délibération ainsi que les échanges entre nous, mais aussi en écoutant à longueur des journées dans les divers médias ceux-là que nos peuples souhaitent avoir comme dirigeants, en l’occurrence les gouverneur et vice-gouverneur de province, connaissant bien les réalités géopolitiques du Kasaï central et mûs par la ferme volonté de transcender les clivages linguistiques culturels et sociologiques afin d’éviter que notre chère province ne connaisse plus des situations qui la déplacent de l’orbite de son développement et sa renaissance… Recommandons vivement à nos filles et fils, frères et sœurs, députés provinciaux de mettre de côté tout esprit mercantiliste qui risquerait de plonger la province du Kasaï central dans un marasme social, politique et économique à cause du clientélisme éhonté (mot d’ordre de triste mémoire) et du monnayage de leurs voix ; Voter utile pour un ticket rassembleur et fédérateur en vue d’assurer certainement la renaissance et le rayonnement de la province. Ce ticket sorti de nos entrailles n’est, sans nul doute que celui mené par les honorables  Martin Kabuya Mulamba Kabitanga et Ambroise Kamukuny Mukinay, respectivement candidats gouverneur et vice-gouverneur de province », peut-on lire entre les lignes de cette déclaration de quatre pages signée par près de 60 chefs coutumiers.

Pour ces autorités traditionnelles, agir autrement ou aller à l’encontre de leurs recommandations serait, on le cite : « outrager nos aïeux », fin de citation. D’où leur exhortation pour le choix en faveur du ticket sus évoqué pour, écrivent-ils, « éviter la colère et la malédiction de nos ancêtres ».

Van Frédéric Tshilanda

  • Bendélé Ekweya té

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