La seule femme à l’élection présidentielle de décembre dernier en RDC, Marie-Josée Ifoku fustige la corruption qui gangrène le déroulement des scrutins des gouverneurs et sénateurs dans les Assemblées provinciales et propose en soutien de la déclaration du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo la suppression de ces élections indirectes, car déclare-t-elle : »la corruption à atteint son comble »
Dans sa dénonciation du fléau de corruption en RDC, Marie-Josée Ifoku est également sur les traces de Luzolo Bambi, Adam Bombole… qui se sont même retirés de la course sénatoriale à cause des sommes d’argent colossales leur exigées par certains députés provinciaux, principalement de la ville de Kinshasa.
En rappel, plusieurs voix se sont levées pour condamner ce qui s’est érigé comme condition pour les élus provinciaux pour accorder leurs voix au vote indirect. Une d’enrichissement facile. C’est entre 15 mille et 50 mille USD le montant exigé. Ceux qui exagèrent vont jusqu’à 10 mille USD il revient aux députés nationaux d’envisager la révision de cette disposition constitutionnelle pour faire des élections des gouverneurs et sénateurs des scrutins aux suffrages directs.
Yakamua M