Avocate des militaires et policiers : la FEEMIP adresse 12 demandes à Fatshi !

L’ONG Famille des Enfants et Epouses des Militaires et Policiers (FEEMIP) a adressé un mémorandum au président Félix Tshisekedi en douze points sous forme des demandes. Cette structure dirigée par la fille de feu général Félix Budjamabe voudrait obtenir auprès du nouveau chef de l’Etat et ce, en faveur des dépendants des militaires et policiers (enfants, femmes, orphelins et veuves), un statut particulier. Ce privilège est justifié par le sacrifice suprême auquel s’exposent ces militaires et policiers pour l’amour du pays.

Outre ce statut spécial, la FEEMIP suggère à Fatshi l’amélioration de la prise en charge des veuves des militaires et policiers avec des indemnités ou allocations qui puissent les permettre de vivre décemment ; la réhabilitation et construction des nouvelles casernes ; la prise en charge correcte des soins médicaux des militaires et policiers et leurs dépendants par l’Etat ; la réduction de 50% des frais scolaires et académiques des enfants des militaires et policiers ; la réhabilitation des cantines populaires dans les camps ; la prise en charge totale, rapide et digne des funérailles des ceux-là qui ont servi sous le drapeau.

Pauliane Budjamabe et sa FEEMIP voudraient aussi, à part l’érection des sites mémoriaux des militaires tombés sur le champ de bataille, que  l’Etat maintienne la communication en temps réel avec les familles des ceux engagés aux fronts en vue de dissiper l’incertitude.

La fille de Budjamabe et sa structure plaident enfin pour que des possibilités d’emploi soient accordées aux dépendants des militaires et policiers et que des mesures urgentes soient prises pour que tous les droits reconnus aux hommes ayant servi sous le drapeau mais devenus retraités, inactifs et ceux de leurs veuves et orphelins soient respectés par toutes les institutions de la République.

Ginno Lungabu.

  • Bendélé Ekweya té

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