Ce lundi 25 février 2019, dans la salle de conférence du Ministère des affaires étrangères, la Commission Nationale des droits de l’homme (CNDH), une institution nationale d’appui à la démocratie a, en marge de la cérémonie d’ouverture de sa première session ordinaire de cette nouvelle année 2019, publié son rapport de monitoring de violations des droits humains durant la période électorale.
La CNDH affirme avoir assuré le monitoring des droits de l’homme durant toute la période électorale depuis la période pré-électorale jusqu’aux contentieux électoraux en cours et ce, sur toute l’étendue du territoire national. il est dénoncé sur le plan de textes juridiques ayant prévalu à l’organisation de ces scrutins, une application discriminatoire de l’obligation de démissionner avant les élections à tout niveau pour les uns et non pour les autres.
Sur le plan de violations des droits humains en rapport au processus électoral, la CNDH a noté le non-respect de l’environnement d’arrivée des votants au bureau de vote ainsi que le non-respect du genre dans la nomination des membres des BV et CLCR sur l’étendue du pays.
La CNDH note également la violation des droits civils et politiques illustrée par 8 cas de décès à travers le pays, suspension abusive de la campagne électorale à Kinshasa sans justification aucune, empêchement des quelques candidats de battre campagne.
Quelques droits des enfants ont souffert dans ce processus notamment l’utilisation des enfants aux fins de la campagne. La CNDH évoque aussi dans son rapport la violation des droits économiques, sociaux et culturels en faisant allusion à l’utilisation des biens publics et du personnel de l’Etat par quelques candidats à la Présidentielle et aux législatives.
Lors de la proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles, la CNDH a noté les actes réciproques de provocation des militants des candidats, des destructions méchantes et actes de tuerie notamment à Kikwit. Pour chuter, la CNDH note un processus satisfaisant bien qu’émaillé des quelques cas des déviations notamment la violation des droits de libre circulation pendant la période électorale, droits des enfants et des femmes violés, droits économiques et sociaux violés durant cette période. Donc, l’institution d’appui à la démocratie note un bilan satisfaisant ayant abouti à l’alternance politique tant entendue par le peuple congolais, conclut-elle.
Yakamua M.