Haut-Uélé : Christophe Nangaa, candidat gouverneur favori !

Pendant  qu’au Front Commun pour le Congo (FCC) les tractations se déroulent encore pour les choix judicieux des candidats gouverneurs de province, les violons se sont accordés pour le Haut-Uélé en faveur de la candidature de l’Alliance des Démocrates pour le Renouveau et le Progrès (ADRP), regroupement politique que dirige François Rubota. A ce poste, l’ADRP qui a 21 députés nationaux et 23 provinciaux, a proposé Christophe Nangaa, son élu provincial dans cette province. Si pour d’autres candidatures, entre autres du Sankuru (Lambert Mende) et du Lualaba (Kalev Mutond), l’autorité morale du FCC tient à se rassurer en vue d’éviter les tristes expériences du passé, notamment les échecs enregistrés au Kongo central et dans la Tshopo, celle du jeune Christophe est favori. Tout comme celle de Zoé Kabila au Tanganyika. En effet, la logique de partage au sein du FCC repose sur le poids politique que représente chaque regroupement politique dans une province. Pour le cas de l’ADRP, son poids est lourd dans la province du Haut-Uélé où elle a 5 provincaux.

Mais le choix de Christophe Nangaa n’est pas à l’abri des détractations. Les laboratoires de « démons politiques » se sont mis en branle par médias interposés, pour, non seulement diaboliser ce jeune candidat gouverneur avec son regroupement ADRP, mais aussi s’attaquer à son frère Corneille Nangaa, président de la CENI. Ces détracteurs qui attribuent faussement à Corneille Nangaa la paternité de l’ADRP, l’accusent d’être aux commandes de toutes les manœuvres en vue de placer son jeune frère à la tête de sa province d’origine. Leurs  attaques sont également dirigées vers l’épouse de Corneille Nangaa élue députée provinciale de la commune Lemba à Kinshasa. Pour enfoncer davantage Corneille Nangaa, les « démons politiques » mettent l’ADRP et l’AAA/aa de Puis Mwabilu dont on dit être disciple du président de la CENI dans un même sac. Comme si l’élection de M. Mwabilu en 2006 et en 2011 était passée par Nangaa !

Le péché de Christophe Nangaa (ADRP) et d’Yvette Nangaa (AAA/aa), c’est d’être les proches du président de la Centrale électorale. Mais est-ce que la loi électorale l’interdit ? En parcourant les textes régissant l’organisation des élections générales en RDC, aucune disposition ne refuse à un membre de la famille d’un responsable de la CENI de postuler. « Les allégations déductives à des ‘’nominations’’ faites par Corneille Nangaa en faveur de l’ADRP sont très simplistes et hasardeuses », confie un élu de ce regroupement. Sinon, interroge-t-il, comment expliquer que François Rubota, coordonateur de l’ADRP, Chrysostome Vahamwiti ou encore Trésor Kapuku, membres influents du bureau politique de notre regroupement ne soient pas eux nommés ? Aussi, pourquoi n’a-t-il pas nommé son propre oncle paternel Indambito qu’il a élevé dans le territoire de Wamba ou encore son beau-frère Christian Lubala dans la circonscription de Mont Amba à Kinshasa ?

Et d’ajouter : « l’élection de Christophe Nangaa comme député provincial du Haut-Uélé et l’amour que lui porte ses frères de la province, sont le fruit de ses actes posés en faveur du développement. C’est l’expérience de ce qu’il faisait en privé qu’il veut mettre au profit de l’Etat. Je sais que beaucoup de vieux politiciens du Haut-Uélé lorgnent ce fauteuil du gouvernorat, raison pour laquelle la diabolisation est pour eux une arme fatale pour détruire l’adversaire. Ce qui est bien triste ».

Rappelons que l’ADRP dont on attribue faussement la paternité à corneille Nangaa est dirigée par François Rubota (MSR) et compte 17 partis politiques. On y trouve des personnalités comme Eugène Serufuli (UCP), Fifi Masuka (FIDEC), José Mpanda (Congo Espoir), Joséphine Mpaka (M17), Omer Mijimbu (ADEL/Radicale), Marcel Ilunga Leu (FONAFEC)…

Georges Ilunga

  • Bendélé Ekweya té

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