Denis Kambayi Cimbumbu, président national de la Fondation Grand Kasaï a, lundi dernier invité les peuples du Kasaï à se pardonner mutuellement et à se mettre ensemble au travail pour accompagner Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, nouveau président de la République Démocratique du Congo. Et c’est le sens même d’un culte d’action de grâce prévu en la pro-cathédrale Saint-Clément de Kananga, le vendredi 01er février prochain. « Un culte pour saluer l’alternance démocratique et prier pour le nouveau président de la république », lance le numéro 1 du Grand Kasaï.
« Il est important que nous puissions tous saluer et bénir le Seigneur pour l’occasion qu’il a permise de voir ces deux dignes fils, Joseph Kabila et Félix Antoine Tshisekedi, fils de Laurent désiré Kabila et d’Etienne Tshisekedi, descendants de l’Empire de Ilunga Mbidi, procéder à la passation civilisée de pouvoir, 59 ans après l’indépendance », martèle Denis Kambayi qui renchérit que « c’est pour également implorer l’intelligence et la sagesse de Dieu à accompagner FATSHI dans la conduite des affaire de l’Etat et saluer le fair-play de Joseph Kabila ».
Par ailleurs, le président de la Fondation Grand Kasaï indique que par la transition entre le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement (CACH), le pays forme « le camp de la patrie » et se met à l’abri de l’impérialisme étranger. « Vive le camp de la patrie, c’est le camp du Congo que nous avons pensé autre fois. A partir du moment où nous avons organisé les élections sur fonds propres et avons procédé à cette transition démocratique, nous n’avons plus de leçons à recevoir de qui que ce soit. Il y a beaucoup de pays africains qui n’ont pas su faire ce que nous avons fait, c’est ainsi qu’ils sont jaloux de nous », conclut Kambayi.
Félix-Antoine Tshisekedi est le premier personnage de la région du Kasaï à avoir accédé à la magistrature suprême de la république démocratique du Congo ; un avènement salué avec pompe par la Fondation Grand Kasaï dont le président parle du respect de l’équilibre géolinguistique après le règne des espaces swahiliphone, kongophone et lingalophone depuis l’accession du pays à sa souveraineté nationale et internationale.
Van Frédéric Tshilanda