Un groupe d’anciens agents de la Société Nationale d’Assurances (SONAS) qui s’agitent depuis 2015, pensent trouver aune aubaine avec le nouveau régime pour régler faussement les comptes aux dirigeants de cette entreprise. En effet, par l’entremise d’un syndicat non opérationnel au sein de la SONAS depuis janvier 2012, ils allèguent dans un mémorandum adressé le 26 janvier dernier au président de la République Félix Tshisekedi, des faits invraisemblables à séduction tribale, allant dans le sens contraire de la vision déjà annoncée par le nouveau chef de l’Etat. Monsieur Bamanayi Kambala et madame Kayenga Nyota nommément cités dans ce mémorandum et qui ont depuis tous les temps cherché les têtes des membres du Comité de gestion de la SONAS estiment malheureusement et maladroitement avec l’avènement de Fatshi avoir un gain de cause à leur dossier.
Ce à quoi s’oppose vite l’intersyndicale de la SONAS constituée des syndicats Actions, CDT, UNTC, CSC, CTP, NDS, STL, OTUC, FOSYCI, USA et SYNACAS. Dans un contre-mémo adressé aussi au président de la république ce 29 janvier, ce banc syndical dénonce le défaut de qualité du syndicat RAS dont les activités ont été suspendues à la SONAS en janvier 2012 par un acte juridique du ministre ayant l’emploi, le travail et la prévoyance sociale en charge. Ces syndicats éclairent la lanterne du premier des Congolais sur le cas de madame Kayenga, révoquée pour avoir présenté un faux titre académique et celui de monsieur Bamanayi Kambala considéré comme déserteur de son poste de Tshikapa.
Concernant les arriérés de cinquante mois, le banc syndical explique au nouveau locataire du Palais de la Nation que c’est une situation tristement héritée par le comité de gestion en fonction de l’ancien dirigé par monsieur Herman Mboyo qui avait embauché sentimentalement plus de 400 agents sans tenir compte de la santé financière de l’entreprise. Néanmoins, garantit l’Intersyndicale au Président de la République, ces arriérés sont en train d’être épurés et la situation évolue positivement. Quant à la grève annoncée par RAS, l’Intersyndicale SONAS la considère comme une tempête dans un verre d’eau. « Il y a lieu de la considérer comme un mouvement insurrectionnel par les gens qui n’ont ni titre ni qualité juste pour perturber l’ordre public », peut-on lire dans le contre-mémo de l’intersyndicale SONAS adressé à Fatshi.
Agnelo Agnade.