Dans un communiqué de presse publié ce jeudi dans la matinée, le Front Commun pour le Congo (FCC) par son Coordonnateur du Comité Stratégique, Me Néhémie Mwilanya, se dit choqué et pointe du doigt le candidat de Lamuka Martin Fayulu, qui d’après le communiqué a excellé dans sa propagande par l’apologie de la violence et aux appels à la destruction du matériel de la centrale électorale.
Le Front Commun pour le Congo (FCC) se dit choqué par l’incendie criminel qui a ravagé le dépôt du matériel électoral de la CENI ville de Kinshasa.
Le Front Commun pour le Congo déplore les pertes subies par l’Antenne provinciale de la Centrale électorale et encourage celle-ci à poursuivre sans désemparer le processus entamé en pourvoyant aux besoins ainsi créés.
Le FCC rappelle qu’en date du 03 Décembre 2018, au cours de sa dernière conférence de presse, il avait dénoncé l’apologie de la violence et les attaques systématiques du candidat Président de l’Opposition Martin Fayulu qui, au grand étonnement du monde entier, a pour programme politique, au cours de cette campagne électorale : l’invitation de ses militants et sympathisants à détruire le matériel électoral de manière à empêcher la CENI d’organiser les scrutins prévus le 23 décembre prochain. Ces propos et la gestuelle qui les accompagne étaient déjà le prélude de la mise en œuvre d’un projet bien planifié tendant à entraver le processus électoral en cours et à saper l’investissement politique de tout un peuple.
Le FCC condamne cette politique de violence et de terre brûlée dont les premières victimes et les premiers dégâts sont aujourd’hui déplorés.
Le FCC dénonce le silence de la communauté internationale qui est restée très curieusement aphone depuis le déclenchement, par le candidat du regroupement LAMUKA, de la violence électorale décriée.
Le FCC appelle toute la population à demeurer sereine et à protéger, avec détermination, son processus électoral, comme en 2006, lorsque les mêmes forces du mal, avaient incendié la Cour Suprême de justice, afin de tenter
désespérément de bloquer l’aboutissement heureux du processus électoral.
Le coupable n’étant plus à rechercher, le FCC invite les autorités compétentes à assumer chacune ses responsabilités afin de garantir la tenue effective, le 23 décembre prochain, des scrutins prévus », dit le communiqué.
L’opinion commence à percevoir le spectre de la Côte d’Ivoire lors de sa crise électorale de 2011.
Ben Lévi