Dans un discours qui a semblé être improvisé au marché central de Kananga ce dimanche 09 décembre, le président du parti politique Envol et secrétaire général de Ensemble de Moïse Katumbi et André Claudel Lubaya, président de UDA et ex gouverneur de cette province avant son démembrement ont tous appelés à voter Félix Tshisekedi devant la population de Kanangais réunie pour la circonstance.
Cette attitude propre aux politiciens congolais et surtout ceux de l’opposition vient une fois de plus mettre l’eau au moulin de la majorité et du Front Commun pour le Congo. N’étant pas repris dans l’équipe de campagne du candidat de Lamuka Martin Fayulu, ces deux membres rebelles de Ensemble avaient commencé par bouder avant de se décider et de cracher sur l’homme qui les a porté financièrement ces trois dernières années en l’occurrence Moïse Katumbi, l’ex gouverneur du Katanga en exil forcé en occident. Il apparaît aujourd’hui à l’opinion que si la souffrance du peuple congolais a comme père la majorité au pouvoir, sa mère est sa doute l’opposition politique. Non sans raison, car avoir de politiciens capricieux, imbus de leur propre personne au point de chercher à tout faire capoter dans leur rang parce que l’on se sent lésé pour telle ou telle autre chose dans une organisation où l’on assume de responsabilités, est un enfantillage et immaturité criant. Et l’ancien président sénégalais Wade avait raison de dire que « les Zaïrois » aujourd’hui Congolais, n’avaient pas de culture politique.
Lorsque Lubaya, Sesanga et Adam Bombole font volte-face après avoir soutenu l’accord de Genève, il y a de quoi s’interroger sur la personnalité des hommes politiques congolais, rongée par la haine, la jalousie et lutte permanente de positionnement, décelant ainsi leur égocentrisme surdimensionné. Henri Thomas Lokondo de la majorité présidentielle devrait enseigner la politique à tous ces opposants de pacotilles.
Nzakomba