Menaces contre la RDC : la NOGEC recommande le port de la « Saharienne-vert militaire manches retroussées » comme tenue officielle de la République !

Dans une lettre adressée au président de la république, ce lundi 3 décembre, la Nouvelle Génération pour l’Emergence du Congo (NOGEC), lui fait part de sa décision d’arborer désormais dans toutes les manifestations officielles et rencontres politiques, la tenue « Saharienne-vert militaire manches retroussées » que porte lui-même le président Joseph Kabila pendant plus une année, et que NOGEC considère comme symbole de la lutte pour la dignité et la souveraineté de la RDC.

Le président national de NOGEC, Me Constant Mutamba qui signe cette correspondance avance plusieurs raisons les ayant poussés, lui et sa troupe, à prendre une telle décision qu’il veut voir s’étendre à d’autres regroupements politiques. C’est entre autres : les menaces  de déstabilisation qui s’invitent contre le pays à partir des Etats voisins en cette période sensible de campagne électorale et qui sont à prendre, dit-il, très au sérieux ; les complots politiques ourdis à partir des puissances occidentales qui laissent présager une cabale de recolonisation politique et économique de la RDC. « Toutes ces raisons et bien d’autres encore fondent notre détermination à nous armer spirituellement, politiquement et collectivement pour défendre notre pays », écrit Constant Mutamba  Joseph Kabila.

Le leader de la NOGEC ne s’arrête pas là. Il écrit une autre lettre au ministre de la Défense nationale, non seulement pour lui tenir informé de leur décision d’arborer la tenue prisée du chef de l’Etat, mais également solliciter auprès de celui-ci l’organisation d’une formation militaire accélérée en faveur des leaders avant la tenue effective des scrutins électoraux du 23 décembre.

Mais la question que se posent les observateurs et analystes : est-ce cette recommandation rencontrera-t-elle l’assentiment de la classe politique ? Beaucoup estiment que si au FCC, l’on l’acceptera par hypocrisie, à l’opposition où elle ne passera pas sans doute, elle sera considérée non seulement comme une caporalisation vestimentaire, mais également comme un retour à l’Abacost imposé par le maréchal Mobutu pendant son règne.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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