C’est dans une conférence de presse convoquée, ce lundi 03 décembre, par le Comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC) que le coordonnateur du FCC, Me Néhémie Mwilanya a, après avoir rendu compte de ce qu’a été la tournée du candidat FCC à la présidentielle dans le grand Katanga, dénoncé sans élucubration le caractère belliqueux de déclarations du candidat de la plateforme de l’opposition « Lamuka » sur les ondes de la Radio France Internationale, la semaine dernière.
Le professeur Néhémie Mwilanya a circonscrit en deux points cet échange avec la presse avec, d’une part, l’évaluation générale du processus électoral, et d’autre part, l’appréciation du déploiement des acteurs sur le terrain en cette période particulière de la campagne électorale. Le FCC, dit son coordonnateur, s’en félicite et encourage le gouvernement de la République à poursuivre l’élan de prise en charge du processus électoral. Le FCC se félicite également, selon le Comité stratégique, de l’adhésion du peuple, à ce que les élections se tiennent à date échue. Pour cette mégastructure de Joseph Kabila, le déploiement qui se fait à grande échelle prouve suffisamment que le peuple n’attend que la date du 23 décembre. Si Néhémie Mwilanya et le FCC félicitent Shadary pour la poursuite de la vulgarisation de son programme, sur le plan économique, social, sécuritaire etc., ce n’est pas anodin, car pour eux, les autres candidats ne jouent pas franc jeu.
« Quant à d’autres acteurs qui font appel à la violence, ils cherchent ainsi à bloquer le processus électoral dans le seul but de servir de prête-nom et poursuivre l’action des impérialistes sur le Congo », accuse Néhémie Mwilanya qui estime que leurs opinions ne passent pas devant la population. Il dénonce les propos bellicistes des uns et des autres tout au long de la campagne électorale. « …le FCC est ici pour exprimer plutôt ses inquiétudes, ses préoccupations par rapport à ceux des acteurs qui ont manifestement fait le choix de travailler contre le processus électoral, je crois que le dernier développement de la situation reste marqué par certaines interviews de certains leaders de plateforme comme Lamuka par exemple, qui sans ambages fait l’apologie de la violence contre le processus électoral. Nous les avons suivis, vous les avez suivis sur certaines chaînes déclarer ouvertement qu’au 23 décembre, on ne devrait pas avoir des élections avec le système qu’a mis en place la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), à savoir : la machine à voter. De plus, le candidat de Lamuka est allé jusqu’à faire un appel à ses militants, à empêcher l’organisation et la tenue des élections le 23 décembre au motif qu’il ne serait pas d’accord à l’utilisation de la machine à voter« , fait remarquer Néhémie Mwilanya.
Pour le coordonnateur du Comité stratégique du FCC, ces déclarations sont extrêmement graves. « On devrait s’abstenir des appels à la violence, parce que ses opinions ne sont pas suivie », conseille-t-il Martin Fayulu même s’il ne cite pas son nom. Poursuivant sa pédagogie, le professeur Mwilanya interpelle le leader de Lamuka à constater comment ce processus a été porté à bout de bras par le peuple qui, depuis trois ans n’attend que ces élections. « Vouloir tout chambouler relève de l’irresponsabilité et que ces auteurs doivent être prêt à en payer le prix », conclut-il.
Nzakomba