Réunis autour du Comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC), mercredi 21 novembre au Kempisky Fleuve Congo Hôtel, les nouveaux membres adhérents de cette plateforme électorale ont signé la charte constitutive et pris l’engagement solennel de travailler pour la victoire finale du FCC aux élections du 23 décembre prochain. On y trouve dans ces nouveaux groupes d’adhérents entre autres : des partis politiques du Rassop/Kasavubu, des personnalités politiques et celles d’églises, des ASBL, des mouvements de la société civile environnementale, des artistes. Mais la personnalité remarquable c’est Roland Lumumba, fils biologique de Patrice Emery Lumumba, Héro national et le premier premier ministre de la RDC.
Prenant la parole en tant que coordonnateur de cette mégastructure, le professeur Néhémie Mwilanya a, à la manière d’un prédicateur, rappelé les idées créatrices du FCC et la vision de son initiateur, le chef de l’État sortant Joseph Kabila qui depuis 2001, dit son directeur de cabinet, voulait placer le Congo sur la voie de la reconstruction et de la modernisation. La cérémonie de ce jour selon lui est pratiquement la dernière séance d’adhésion à la Charte du FCC avant le go de la campagne électorale. Pour ce faire, Me Néhémie Mwilanya a salué au nom de l’autorité morale de la plateforme l’adhésion massive de la population congolaise à la vision de Joseph Kabila. Cette vision dit le coordonnateur du FCC, est basée sur le credo de la patrie, tourné vers la reconstruction et la modernisation du pays.
» cette vision nécessaire pour l’unité a été perçu dès 2001 par le président de la république Joseph Kabila. Et les démonstrations publiques l’ont approuvé « .
Faisant allusion à la campagne électorale qui débute déjà ce jeudi 22 novembre, le coordonnateur du FCC a cette fois-ci mis la casquette d’un commandant de troupes qui donne de consignes avant un assaut. » Nous devons pouvoir appeler notre peuple à prendre date avec cette nouvelle échéance pour porter un jugement de lucidité. Pendant trois ans, trois ans, tout a été vendu à notre peuple, mais à regarder de près, en face de nous, c’est le vent qui lui a été vendu. On a vendu à notre peuple que le combat qui était mené en face, c’était pour les élections. L’heure est arrivée où notre peuple doit se rendre à l’évidence que les chantres de ce combat ne plaidaient que pour leur propre chapelle, ils ne plaidaient que pour des intérêts très éloignés de l’intérêt national. Et je crois que si vous tournez le regard vers Genève, vous allez comprendre de quoi je parle. Parce qu’on ne le dira pas assez, à Genève c’est fut un grand complot qui a été ourdi contre notre peuple, un complot de remise en cause du processus électoral en cours, mais également un complot qui tendait à installer à la tête de ce pays, une classe politique qui est prête à servir des intérêts affairistes »
Me Néhémie Mwilanya croit que la campagne électorale sera l’occasion pour que les deux projets, celui de Genève et celui du Congo, selon ses propres mots, soient en face. Voilà pourquoi poursuit-il, les membres du FCC devront se mobiliser pour promouvoir les idéaux du Front Commun pour le Congo, expliquer son combat contre le projet venu de Genève. Pour cela, le coordonnateur du FCC fait le choix de voter pour le candidat Shadary et lui donner une large majorité à l’Assemblée Nationale et aux Assemblées Provinciales pour lui permettre de conduire la destinée du pays.
Ben Lévi.