L’humanité a célébré le mardi 20 novembre dernier la journée mondiale des droits de l’enfant. A Kananga dans la province du Kasaï central, au cours d’une manifestation y relative organisée par la Division provinciale du genre, femme, famille et enfants, les jeunes reporters du Kasaï central ont plaidé pour une action urgente des autorités en faveur des enfants expulsés de l’Angola. Dans une note de plaidoyer remise au représentant du gouvernement provincial et à la responsable de l’Unicef dans la région, ils dénoncent une situation, disent-ils, « aux conséquences inimaginables » à laquelle sont exposés leurs pairs, citant notamment la malnutrition, la non scolarisation et les troubles psychologiques.
« Face à cette situation déplorable dont sont victimes des milliers de nos pairs, nous revenons à la charge pour plaider en faveur de tous ces enfants qui se retrouvent aujourd’hui sans abris, sans accès aux soins médicaux ni à une éducation appropriée », ont-ils clamé dans ce plaidoyer indiquant que le sort de ces enfants dépend de la bienveillance des autorités et de la synergie de ses partenaires nationaux et internationaux. Ces jeunes ont invité les autorités à agir dans le sens à soulager tant soit peu la misère de leurs pairs, convaincus que le faire serait se conformer aux principes fondamentaux de la convention relative aux droits des enfants qui prônent l’intérêt supérieur de l’enfant, la non-discrimination et la protection.
Pour sa part, le ministre provincial en charge du genre, femmes, famille et enfants a pris l’engagement de relayer le plaidoyer des enfants au plus haut sommet de la province pour une intervention éventuelle. Toutefois, le ministre John Binvulu a fait part de sa volonté de montrer au gouverneur de province l’installation d’une caisse de solidarité mutuelle des enfants. « Nous allons faire un plaidoyer pour les enfants vulnérables et les enfants qui sont sortis de l’Angola. Par rapport aux enfants vulnérables, je vais dire au gouverneur que c’est l’appui des enfants qui prendra les autres en charge : 500 FC par minerval au nombre d’élèves et des écoles, ça aiderait », soutient le ministre.
L’UNICEF par l’entremise de sa cheffe de bureau Kananga, Nary Kaboré a promis de poursuivre les efforts avec le gouvernement en vue de répondre aux difficultés éprouvées et ressenties par les enfants.
La journée mondiale des droits des enfants a été célébrée sous le thème : » accès à l’éducation pour tous ».
Van Frédéric Tshilanda