RDC- Politique : les non-dits de l’apposition et du retrait de la signature de Félix Tshisekedi sur l’Accord de Genève

Comme il fallait s’y attendre, Genève et Kinshasa commencent à livrer leurs secrets autour de ce qui s’est dit et passé réellement entre les leaders de l’opposition congolaise en terre helvétique du 9 au 11 novembre dernier. A en croire les sources concordantes de Scooprdc.net depuis Genève et Kinshasa, Félix Tshisekedi a été mis au parfum dans les moindres détails sur la situation qui était sienne à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette situation tire sa source du dépôt des candidatures où certains éléments de son dossier n’étaient pas acceptables. Mais craignant l’embrassement après l’invalidation de Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito, Antoine Gizenga et l’exclusion de Moïse Katumbi, sortir Félix Tshisekedi dit Fatshi de la course à la même période, signerait l’arrêt du processus électoral, vu les désordres qui s’en seraient suivis.

Une étude minutieuse menée par la CENI et ses alliés a feint de laisser le leader de l’UDPS déposer son dossier et le laisser passer mais tout en l’attendant au tournant. Ce plan cynique qu’on a révélé à Fatshi à Genève, prévoyait qu’en cas de son élection comme candidat unique de l’opposition et en cas de victoire à la présidentielle, ses adversaires porteront alors plainte à la Cour Constitutionnelle pour dénoncer l’irrégularité dans la constitution de son dossier déposé à la CENI, et la victoire serait donnée alors au second selon l’ordre d’arrivée. Ça c’est le plan A. En effet, tous les diplômes que le leader de l’UDPS a versés dans son dossier déposé à la centrale électorale, seraient faux. Pire, Fatshi n’aurait jamais obtenu un simple diplôme d’Etat. Ayant quitté le pays au niveau de 5ième des humanités, le fils Tshisekedi se serait aventuré en Belgique, se contentant des « jobs » que des études. Ses formations dans des centres n’ont pas pu embellir son cursus scolaire. Vexé, son feu père, rapporte-t-on à Scooprdc.net, lui aurait dit qu’il (Fatshi) regrettera son désintéressement aux études et son passé le rattrapera un jour. Le vieux Tshitshi n’aurait même pas souhaité le voir occuper un poste de responsabilité au sein de l’UDPS. Mais l’influence de Maman Marthe, sa mère, rapporte-t-on toujours à Scooprdc.net, aurait beaucoup joué à fléchir le vieil opposant.

Voilà la réalité qui a fait fléchir Fatshi à Genève et accepter la candidature commune de l’opposition en faveur de Martin Fayulu malgré son poids mouche par rapport à lui mais dont les adversaires n’ont aucun alibi pouvant l’écarter de la course à la présidentielle. Mais c’était sans compter avec les réactions des combattants de l’UDPS. La pression de ces derniers l’a contraint de renoncer à cet engagement pris à Genève. Un acte d’indécision qui joue désormais sur son avenir politique. D’après les analystes politiques Fatshi n’a hérité de son père que le nom. Il a beaucoup à apprendre politiquement. Un vrai leader politique aurait expliqué sa position, défendu ses convictions auprès de sa base; surtout, il serait parti à Genève avec un mandat clair et n’aurait pas apposé sa signature au bas d’un texte sans en avoir, auparavant, discuté les enjeux avec son parti. Il apparaît désormais, aux yeux de tous, comme un wagon plutôt que comme une locomotive.

Avec ce comportement et à l’allure où vont les choses, Fatshi est en train de signer la mort de l’UDPS surtout qu’un de ses proches aurait reçu mission de surveiller ses faits et gestes en vue de parvenir à la déstabilisation de ce parti.   De ce que Scooprdc.net a appris de ses sources, l’homme utilisé au sein de l’UDPS a reçu suffisamment de moyens financiers pour en finir avec ce parti. Et comme son leader montre de signes de fébrilité manifeste vis-à-vis de ses collaborateurs et n’ayant pu transmettre sa vision à ses combattants, bientôt le parti d’Étienne Tshisekedi sera un troupeau sans berger. Et la chanson orgueilleuse : « fille aînée de l’opposition, lutte de 36 ans, des emprisonnements, des humiliations, des répressions, des assassinats et meurtres des combattants… », appartiendra ainsi à l’histoire.

Nzakomba

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une