C’est sur le compte twitter officiel du Front Commun pour le Congo que l’on peut lire le post de Néhémie Mwilanya, coordonnateur du Comité stratégique de cette structure et chargé de la Cellule juridique et observateurs nationaux de l’équipe de campagne du candidat FCC à la présidentielle prochaine, Emmmanuel Ramazani Shadary, réagissant ainsi aux réactions des militants de certains partis politiques de l’opposition qui ont refusé d’endosser le choix de Martin Fayulu comme candidat commun de l’opposition à l’élection présidentielle. « Que tous ceux et celles des compatriotes profondément déçus et frustrés par cette énième trahison de notre peuple par les leaders de l’opposition congolaise au service d’une cause étrangère à l’intérêt national, rejoignent le camp du Congo, le FCC » a twitté le directeur de cabinet du chef de l’État sortant.
Avec ce dernier épisode de la série de « je ne t’aime pas moi non plus » des leaders de l’opposition tourné à « Genèvewood » et « Kinwood », l’opinion congolaise est toute hébétée de constater qu’elle n’a pas de leaders, mais plutôt des groupes d’enfants gâtés, qui veulent tout posséder sans rien partager. Un comportement infantile qui caractérise le niveau d’immaturité politique de l’opposition congolaise moins démocratique. Sinon, pourquoi apposer sa signature et la renoncer 24 heures après ? Pourquoi ne pas s’assumer en signant ou en refusant de signer carrément cet accord ?
Après ce spectacle désolant de l’opposition, l’on connait déjà la suite : l’opposition criera et contestera l’élection du 23 décembre prochain du candidat FCC. Bien qu’ayant leurs problèmes internes, les membres de cette mégastructure restent alignés derrière un seul candidat Emmanuel Ramazani Shadary, qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas. Avec ce qui arrive à l’opposition congolaise, Joseph Kabila mériterait sa place au panthéon de grands stratèges politiques de ce 21ième siècle, pour avoir su anéantir ses adversaires politiques par un plan savamment conçu et réalisé : la création du FCC.
Ben Lévi