Indexé comme prédateur de la liberté de la presse : Marc Manyanga plaide non coupable !

Les réactions ne cessent de tomber après la publication, ce vendredi 02 novembre du rapport de Journaliste en Danger (JED), sur l’état de la liberté de la presse en RDC pour l’année 2018 dans lequel certaines personnalités sont épinglées comme des prédateurs de la liberté de la presse. Après le gouverneur du Kasaï Oriental, Alphonse Ngoyi Kasanji qui s’est défendu dans une mise au point en trois pages, le tour du gouverneur du Kasaï, Marc Manyanga dont JED reproche l’interpellation du journaliste Léonard Mwamba, correspond du journal La Prospérité.

Dans sa réaction parvenue à Scooprdc.net, le gouverneur Marc Manyanga déclare : « on se trompe de personnes. Le Gouverneur du Kasaï a toujours fait preuve d’une tolérance dont se réjouit la presse au niveau de sa province. Car, il estime qu’une presse libre et respectueuse des lois de la République peut contribuer efficacement au développement d’un pays. Que l’on n’aille pas confondre la situation de son Conseiller juridique qui agissait comme avocat lésé face à un journaliste qui n’a pas bien recoupé ses informations, avec un homme dont l’attitude et le comportement vis-à-vis de la presse force l’admiration. Et ce ne sont pas les structures des droits de l’homme prestant au Kasaï qui vont nous contredire. Il faut un peu d’effort d’impartialité pour ne pas salir injustement ».

Il sied de noter que le conseiller juridique évoqué par Marc Manyanga, est aussi épinglé par JED dans son rapport. Il est reproché à Thimothée Iyambo, c’est son nom, d’avoir fait emprisonner le journaliste Serge Olivier Nkonkolo de la Radio Kilimandjaro de Tshikapa qui avait, sur son compte Facebook, publié un article dénonçant le comportement, sans citer les noms, de certains agents du gouvernorat de province qui s’illustrent par des attaques et des menaces contre les professionnels des médias. Allusion faite au journaliste Léonard Mwamba qui avait été mis au cachot de la police sur ordre du gouverneur.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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