Le bureau stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC) a réuni la presse ce dimanche 21 octobre en début d’après-midi pour délivrer trois messages essentiels, à savoir : apporter la réponse à la question du silence observée depuis sa première conférence de presse, fixer l’opinion sur sa position par rapport au processus électoral en cours et annoncer la suite de son programme d’action d’ici aux prochaines élections qui débute déjà le 27 octobre, avec un grand meeting populaire au stade tata Raphaël. Le conducteur de cette méga plateforme de la mouvance présidentielle, Néhémie Mwilanya, a salué le sursaut et le courage politique de Joseph Kabila, qui a contre toute attente surpris plus d’un en désignant un candidat devant lui succéder, respectant ainsi sa parole donnée depuis sa première élection démocratique en 2006.
Le Maestro du FCC a affirmé la volonté de l’autorité morale de cette plateforme Joseph Kabila, de poursuivre le programme de développement des infrastructures de base, le combat pour la stabilité du pays et la sécurité des congolais, ce qui justifie d’ailleurs la création de ce front avec comme devise : le Congo d’abord. La diversification de l’économie, la création de richesses avec comme conséquence immédiate, l’emploi de la population active pour éviter aux jeunes l’illusion de chercher mieux ailleurs que dans leur propre pays.
Du silence du FCC, apprend-on du directeur de cabinet du chef de l’État, qu’il était dû au devoir de réserve et de décence politique, aussi pour laisser la liberté aux institutions habilitées à conduire le processus électoral de le faire sans entrave. La presse a noté que le FCC par sa bouche autorisée, Néhémie Mwilanya, prend acte de la décision de la CENI quant aux questions techniques relevant de sa compétence à savoir la machine à voter et les électeurs à empreintes illisibles, car d’après le FCC, la présence du bulletin papier dans la procédure de vote, le comptage manuel et la possibilité d’identification des électeurs par autre moyen que l’empreinte, le rassurent pleinement.
La plateforme s’est engagée solennellement et de manière irrévocable de participer aux élections du 23 décembre, en annonçant une série d’actions d’envergure pour mobiliser ses électeurs en commençant par Kinshasa le samedi 27 octobre prochain, avec ce que le professeur Néhémie Mwilanya appelle un « grand meeting populaire ». Il faut noter que dans le comité stratégique du FCC accompagnant le dircab, il y avait Henri Mova, Marie-Ange Mushobekwa, Félix Kabange Numbi, Joseph Kapika, Jean-Marie Ingele, Justin Bitakwira et Tshibangu Kalala. Maintenant, la balle est dans le camp de l’opposition qui, il faut le dire à du mal à se choisir un candidat commun devant faire face à « Coup sur Coup ».
Nzakomba
