Se rendant au Kongo Central, ce mercredi 26 septembre vers 19h00, le cortège de la première Dame appelée affectueusement par les congolais « maman Olive » a vu l’un de ses véhicules et de surcroît l’ambulance militaire quitter la route pour s’encastrer dans une bicoque après une chute de 7 mètres après le pont, tuant trois personnes.
Ces innocentes victimes, toutes du sexe masculin, étaient des passants qui se sont retrouvés au mauvais endroit et au mauvais moment. Le comble dans cette tragédie est que le conducteur de l’ambulance, militaire de la garde républicaine de son état, était, selon les témoins qui se sont confiés à Scooprdc.net, dans un état d’ébriété avancé. La population qui a accouru juste après l’accident, a trouvé des casiers de bières dans cette ambulance et les passagers blessés à bord, ivres aussi. Pendant ce temps, le chauffeur-militaire fautif avait déjà pris la poudre d’escampette.
Voilà comment la première dame se retrouve moralement chargée avec trois morts à cause de l’irresponsabilité de gardes commis à sa sécurité. Et cela se passe dans sa propre province d’origine, le Kongo Central. Au regard des accidents que les cortèges des autorités occasionnent à leur passage, plusieurs observateurs estiment qu’un recadrage et un recyclage sur la conduite des chauffeurs de ces cortèges s’avèrent impérativement nécessaires pour limiter les dégâts.
Nzakomba