Toute personne qui passe ce dernier temps par Bandalungwa et emprunte l’avenue Kasavubu, constate que tous les arbres dans la zone séparant les deux bandes sont coupés, les poteaux d’électricité et les panneaux publicitaires démantelés. Information prise par scooprdc.net, c’est sur ordre du président de la République qui a obligé qu’on élargisse la route et qu’on y installe un séparateur en béton.
Et effet, Joseph Kabila a été coincé lui-même dans un embouteillage sur l’une des bandes de l’avenue Kasavubu entre l’arrêt dénommé Bakayau et l’avenue Kisangani et s’en est sorti avec peine au milieu des « chauffards kinois ». Sur place, il a appelé le ministre des ITPR, Thomas Luhaka, et lui a enjoint d’agrandir vite cette avenue pour diminuer les bouchons. Aussitôt, tous les services ont été mis en branle. Fallait-il donc que Joseph Kabila passa par là pour constater la peine endurée quotidiennement par les usagers des routes kinoises ? Y-a-t-il vraiment une politique d’aménagement des artères de la capitale ? Parce qu’il ne faut pas seulement que le président de la République rencontre des difficultés de circulation pour qu’il y ait une intervention.
S’il est vrai que l’agrandissement de l’avenue Kasavubu peut favoriser tant soit peu la fluidité, il est aussi vrai que le problème n’est pas entièrement résolu. D’autant plus que les routes secondaires qui peuvent désengorger la circulation, sont négligées que se soit dans Bandal comme dans d’autres communes de la ville. Les experts estiment que le gouvernement devra avoir une bonne politique d’aménagement et de réhabilitation pour l’ensemble des artères de la capitale que de se livrer à l’exhibitionnisme ponctuel.
Georges Ilunga.