Candidat président de la République, Marie-Josée Ifoku : « je gagnais très bien ma vie, mais dans la vie c’est aussi important de vivre pour les autres »

Recalée par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et repêchée par la Cour Constitutionnelle, Marie-Josée Ifoku, n’a eu qu’un regret : « la CENI a voulu tout simplement m’humilier ». L’unique femme parmi les candidats président de la République à l’élection de décembre 2018, l’ancienne directrice générale de Congo Motors, s’est livrée, ce mardi 04 septembre, à la presse. « J’avais décidé d’entrer dans la politique pour que le Congolais entende ma voix. Je me suis lancée dans la politique alors que j’avais atteint le sommet de ma carrière juste pour parler au nom des Congolais », confie-t-elle aux journalistes avant d’ajouter : « dans la vie, c’est aussi important de vivre pour les autres », comme pour justifier son choix politique.

Face au duel qui l’attend, Mme Ifoku dit n’avoir pas du tout peur des hommes avec qui elle est dans la compétition. « On a eu 58 ans d’indépendance et ce sont les hommes qui ont géré. Mais qu’est-ce qu’on a vu ? Il n’y a rien qui se passe. Cette fois-ci c’est une femme qui se lève devant vous. C’est une épouse, c’est une mère. Et chacun de vous connait les sacrifices d’une mère. Voilà pourquoi je me lève pour être la mère des Congolais. Déjà dans la maison on nous a responsabilisées, on nous a appris à être des gestionnaires. Mais attention, Je ne me lève pas seulement parce que je suis une femme, mais parce que j’ai les compétences de pouvoir diriger ces pays », nargue Marie-Josée Ifoku.

Son symbole c’est le balai traditionnel qu’elle tient à la main. « C’est un produit que j’utilise pour faire un nettoyage d’abord intérieur. Ensuite un nettoyage dans la famille et après au niveau de la nation », explique-t-elle. Evitant toute démagogie sur les chiffres, elle promet de dévoiler son programme d’action la semaine prochaine.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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