J. Kabila devant la SADC : un bel exemple d’alternance

Un diable sanctifié depuis le 08 août dernier, écrivait  scooprdc.net dans l’une de ses précédentes publications, vu les éloges et les félicitations adressés au président Joseph Kabila sur qui pesaient les soupçons de vouloir s’accrocher au pouvoir en violation de la Constitution de la RDC. Cette sanctification découlant de la présentation par lui de son dauphin, se concrétise davantage avec son discours aux allures d’adieu prononcé ce vendredi devant ses pairs de la SADC à Windhoek, capitale namibienne, dans le cadre du 38ième sommet de cette organisation sous-régionale. Point de doute pour ses détracteurs sur l’organisation des élections et sa non représentation à celles-ci. « Depuis hier, je réfléchis sur un discours d’adieu », balance-t-il à ses homologues qui éclatent de rire dans la salle.

Visiblement content et satisfait de partir après 17 ans de règne, le futur et premier sénateur à vie remercie ses collègues de l’avoir aidé à rendre sa vie un peu facile. Ses remerciements sont allés aussi vers les anciens présidents. « A tous les anciens chefs d’Etat de la SADC. Certains sont dans la salle. Merci de m’avoir partagé de votre expérience pendant 17 ans. A notre organisation, notre famille, je dis simplement : soyez forts, n’oubliez jamais le passé de notre région ; je suis très ému », s’est ainsi exprimé Joseph Kabila. Des propos ni moins ni plus d’adieu, mieux d’au revoir.

Joseph Kabila qui promet les élections à la fin de cette année et qui se félicite d’avoir consolidé un processus de démocratie irréversible, reste soucieux du développement de son pays. « Il est clair qu’en dehors de la démocratie et des élections, la stabilité économique et sécuritaire demeurent nos préoccupations », déclare-t-il.  D’ailleurs, le thème de ce 38ième sommet de la SADC « promouvoir le développement des infrastructures et l’autonomisation des jeunes en vue du développement » le réconforte, confie son directeur de cabinet Néhémie Mwilanya qui est dans la délégation qui accompagne Joseph Kabila à Windhoek. « Le thème de ce sommet intéresse au plus haut point S.E Joseph Kabila Kabange qui n’a cessé d’axer son action politique entre autres sur le développement des infrastructures et l’autonomisation de la jeunesse congolaise », a dit Néhémie Mwilanya qui se réjouit que ce sommet revête un caractère particulier pour la RDC qui est à l’honneur, particulièrement le président Joseph Kabila qui ne cesse de récolter les félicitations des dirigeants du monde entier et africains, pour avoir tenu sa parole de respecter la constitution de la République. Dans la délégation qui accompagne Joseph Kabila, figure son dauphin Emmnuel Ramazani Shadary.

L’acte que pose le président congolais marque véritablement l’histoire, non seulement du la RDC qui va vivre pour la première fois une alternance démocratique et pacifique au sommet de l’Etat, mais également l’histoire de l’Afrique qui l’inscrit dans le camp des chefs d’Etat ayant procédé à la passation civilisée du pouvoir. Certains présidents dans la salle dont Paul Kagame du Rwanda et président en exercice de l’Union africaine ont certainement bénéficié de la leçon du Raïs. Le camerounais Paul Biya, l’algérien Abdelaziz Bouteflika, l’équato-guinéen Théodoro Obiang N’guema, le Tchadien Idris Deby, le congolais Denis Sassou Nguesso, l’ougandais Yoweri Museveni… doivent s’inspirer de l’exemple de Joseph Kabila pour la dignité de l’Afrique.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

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