A Safari Park Hotel de Nairobi se tient depuis jeudi 16 août, la 1ère session de la Table ronde ministérielle de l’Union Africaine de Télécommunications (UAT). Ces assises de deux jours connaissent la participation de 11 pays, notamment le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda, le Kenya, le Djibouti, le Burkina-Faso, le Ghana, le Nigeria, la Gambie, l’Afrique du sud et la RDC. Cette dernière y est représentée par le ministre de PT-NTIC, Emery Okundji. C’est en marge de la Vième Conférence ordinaire des plénipotentiaires de l’UAT organisé tous les quatre ans et dont la mission est de renouveler le Conseil d’administration et du bureau, entre autre le secrétaire général, que se tient cette 1ère session de la Table ronde ministérielle sur le développement des TIC sur le continent et la régulation du secteur.
A l’occasion, il a été demandé au ministre congolais de PT-NTIC de brosser l’état des lieux des TIC et de présenter le cadre réglementaire en vigueur : ses lacunes et ses points forts. Exercice auquel Emery Okundji s’est livré avec aisance. Il a fait savoir à l’assistance que « pays continent avec plus de 80 millions d’habitants, la RDC compte construire 31.000Km de backbone. Ouvrage qui a déjà commencé sous l’impulsion du président Joseph Kabila avec 3.800Km construits, dont Kinshasa-Moanda (610 km) et Kinshasa- Kasumbalesa via Sakania (3.200km) ». Le ministre Emery Okundji a aussi rassuré l’assistance que la RDC qui compte 4 sociétés de téléphonie mobile bientôt 5, dispose d’un cadre légal adapté à l’évolution technologique et propice aux investissements, avec comme première retombée positive sur sa population par l’exclusivité numérique et la connectivité de tous. « Le développement général des indicateurs ou mesures des indices des télécommunications est en bonne évolution, même si le secteur n’est pas encore ouvert à tous », a fait remarquer avant de renchérir que la RDC met le cap sur la formation des jeunes en vue de promouvoir l’innovation.
Owandi.