Candidature d’Antoine Gizenga à la présidentielle 2018 : le PALU n’a pas pitié du patriarche octogénaire !

Le scoop de scooprdc.net annonçant le prélèvement à domicile des empreintes  digitales par les inspecteurs de la Police judiciaire en vue du dépôt de sa candidature à la présidentielle ; scoop que des mauvaises langues ont méchamment qualifié sur les réseaux sociaux de fake news, s’est confirmé. Le patriarche figure sur la liste des candidats présidentiables de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Respect pour le média en ligne, s’il vous plaît ! Antoine Gizenga a déposé sa candidature le 08 août dernier pour pouvoir concourir au suffrage du peuple contre son propre neveu et son successeur à la primature, Adolphe Muzito.

Mais à voir les images lors du dépôt de sa candidature, toute personne éprise d’humanisme ne se gênerait pas de traiter les cadres du Parti Lumumbiste Unifié des sadiques, des personnes sans cœur de compassion. En effet, c’est un Gizenga dormant dans une chaise, incapable de tenir un stylo pour signer, dont on tient les doigts pour prélever les empreintes digitales en guise de signature; bref, un Gizenga très fatigué et absent mentalement de la cérémonie du dépôt de sa candidature. Mais dommage que la gourmandise politique des cadres du PALU offusque cet état de fragilité sanitaire du patriarche ! Ils sont sans doute déterminés de soutirer le peu de souffle de vie qui reste encore dans le corps amorti par le poids de l’âge au patriarche, pourvu que leurs intérêts du reste égoïstes soient préservés.  Triste réalité !

Il y a dix ans que le patriarche, évoquant lui-même la fragilité de sa santé et le poids de l’âge, avait démissionné de la Primature. Après dix ans, le patriarche se serait-il rajeuni alors qu’il a 96 ans ? La photo ci-haut prouve le contraire. Le PALU en tant que parti politique devra se remettre en cause, sinon sa lutte qui est cinquantenaire risque de tomber dans la poubelle de l’histoire. Comment un parti comptant en son sein des hommes et des femmes de grandes valeurs puisse se permettre d’aligner un candidat octogénaire, du reste ayant lui-même démissionné il y a dix ans comme mentionné ci-haut, d’une fonction moins lourde que la charge qu’il sollicite briguer actuellement ! Le patriarche serait-il un sadomasochiste au point de se faire autant de mal, à lui et à tout un peuple ? Non, que ceux qui ont embarqué le vieux dans cette aventure aient au moins un cœur compatissant envers un arrière grand père qui a besoin du repos dans ses vieux jours. Le procureur général devra se saisir de ce cas pour menace et atteinte à la vie d’une personne de troisième âge.

Nzakomba.

  • Bendélé Ekweya té

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