La caution de 2500 $ qu’exige l’instruction 006 de la Banque Centrale aux messageries financières par agence pour garantir les transferts des clients, semble peser lourd sur la trésorerie de la société Ami Fidele Transfert (AFT). En effet, l’état actuel de trésorerie de cette société inquiète plus d’un client. Cette inquiétude se justifie par le fait que cette grande société de transfert de fonds n’arrive quasiment plus à payer des sommes que même les petites maisons de transfert électronique paient. (Ndlr : allusion faite au transfert électronique de sociétés de communication).
La source de scooprdc.net au sein de la boîte presque non plus fidèle fait d’autres révélations qui confirment la thèse d’une mauvaise gestion quasiment entretenue par l’Administrateur Directeur Général Nono Katukumbanako Mavingi qui se trouve être en même temps membre très influent d’une coopérative de microcrédit basée dans sa ville natale de Kwilu-Ngongo dans le Kongo Central. (Lire l’article de scooprdc.net du 30 juin dernier intitulé : «Finances : Ami Fidèle Transfert en voie de faillite ! ».
scooprdc.net apprend d’un agent de cette institution financière par exemple que cette coopérative dénommée COOPEC-MK, avait connu des difficultés financières au courant de l’année 2011 dues au détournement de fonds des épargnants. Et pour que son président du Conseil d’administration, faisant en réalité office de gérant, n’atterrisse pas devant les Cours et Tribunaux, un arrangement peu orthodoxe a été trouvé entre ce dernier et la société Ami Fidèle Transfert pour que celle-ci rembourse ce déficit étant donné que son ADG était concomitamment ADG chez AFT et Gérant à la COOPEC-MK. A l’agent de l’AFT de poursuivre : « voilà l’origine de nos arriérés de salaire. Et comme son beau-frère est président de la délégation syndicale, lorsque vous l’approchez pour en discuter, sachez qu’après votre discussion, vous entrez sur la liste noire des personnes qui doivent être chassées de l’entreprise ». D’après cet agent, un grand clientélisme entretenu par l’ADG serait en grande partie responsable de leurs déboires.
Le comble dans toute cette déconfiture financière, à en croire un expert des micro-finances, ce que, en cas des difficultés avérées de paiement tel est le cas actuellement de l’Ami Fidèle Transfert, la Banque Centrale du Congo qui est l’autorité de tutelle risque de mettre la société sous sa tutelle en vue d’épargner les clients et les employés d’un « black out » financier à l’instar de la BIAC. En plus de cela, le gestionnaire principal, en l’occurrence l’ADG Nono Katukumbanako Mavengi court le grand risque de ne plus exercer, de créer, et pas même de siéger dans toute autre institution financière de la RDC, selon les prescrits de la BCC qui se portera partie civile. D’où la crainte de plusieurs clients qui sont épargnants à la COOPEC-MK de Kwilu-Ngongo, mis au parfum des déboires de l’AFT. scooprdc.net a écrit.
Nzakomba