Le Front Commun pour le Congo (FCC) a pris corps, dimanche 1er juillet, avec la signature de la charte constitutive intervenue à l’Hôtel Pullman Kinshasa. Parmi les signataires emblématiques figurent le président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku pour le compte de la Majorité présidentielle, le premier ministre Bruno Tshibala pour le compte de du Rassemblement de l’opposition, le vice-premier ministre en charge des Transports José Makila pour le compte de l’Opposition du Dialogue de la Cité de l’Union Africaine et la ministre de la Jeunesse Maguy Kiala Bolenga pour le compte de la Société civile.
Prenant la parole au nom du Chef de l’Etat, initiateur et autorité morale du FCC, Néhémie Mwilanya son directeur de cabinet et membre du Comité stratégique du FCC, estime que la signature de la charte sonne en écho au message du Chef de l’Etat comme un signe d’engagement d’une large partie de la classe politique de se rassembler autour de ce que les Congolais ont de plus cher : le Congo. « Travailler avec tous ceux qui ont la passion du Congo, tel a été depuis 2011 l’engagement de Joseph Kabila et sa démarche politique », martèle Néhémie Mwilanya avant de fonder son espoir sur les millions de Congolais anonymes déjà prêts à soutenir ce projet (Ndlr : FCC) et à accorder leurs suffrages très bientôt aux candidats du FCC à tous les niveaux afin de donner au pays un président de la république et une majorité cohérente, stable et la plus large possible à même d’asseoir une gouvernance basée sur le patriotisme, la recherche constante du progrès et la justice sociale.
Vantant la charte signée par toutes les composantes au gouvernement d’union nationale, le directeur de cabinet de Joseph Kabila déclare qu’elle est la résultante des réflexions de ceux qui ont expérimenté les mérites de la cohésion nationale depuis le dialogue national de Sun City ayant facilité la réunification du pays, jusqu’aux sursauts patriotiques de la nuit de la Saint Sylvestre qui ont permis de stabiliser politiquement le pays et de jeter les bases du consensus électoral en vue des élections du 23 décembre prochain, et qui, sous le leadership du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, ont décidé de renforcer la jeune démocratie congolaise en lui dotant d’un des acteurs le plus représentatif : le Front Commun pour le Congo.
D’après Néhémie Mwilanya, le FCC se donne l’ambition d’aller à la conquête démocratique du pouvoir en soutenant une seule candidature l’élection présidentielle prochaine sur base d’un programme commun, chacun de membres gardant son identité tout en se donnant des garanties de solidarité et de bonne foi.
Ginno Lungabu.