« Il y a lieu de renflouer les caisses de l’Etat, en luttant d’une part contre la corruption qui gangrène la société congolaise. Et d’autre part, en supprimant et ou en réduisant certaines institutions budgétivores ». Ce sont là, les propositions qui sortent de l’ordinaire dans le projet de société de Me Luc Fikiri Murefu, candidat déclaré à la présidentielle de décembre 2018. En effet, ce fils de cultivateur, comme il aime bien se faire appeler, promet, dès son arrivée au pouvoir, de créer un ministère d’anti-corruption. « Il faut taper sur la tête de la corruption », martèle-t-il. Et ce n’est pas tout, il devrait également mettre en place une unité spéciale de la police anti-corruption. Ces deux structures auront la lourde charge de remettre le pays sur le rail en extirpant de la mémoire des congolais la corruption dans toute ses formes.
En outre, le candidat président estime que le Sénat doit tout simplement être supprimé. Cette chambre haute du parlement, d’après Me Luc Fikiri Murefu, n’a pas vraiment sa raison d’être, sinon une institution budgétivore inutile. Il estime également que la Chambre basse ne doit plus être pléthorique comme elle l’est maintenant. Il propose la réduction de son effectif de 500 à 250 députés. Prenant l’exemple des Etats-Unis d’Amérique où il vit, qui a une superficie 4 fois plus grande que la RDC mais n’a que 400 représentants du peuple, Maitre Luc Fikiri Murefu s’interroge, au nom de quoi, la RDC devrait avoir plus des représentants du peuple plus que les Etats-Unis d’Amérique.
Toutes ces propositions se trouvent en lettre gras dans son projet de société. Projet dont il a commencé la vulgarisation à travers sa campagne dénommée « L’inconnu sera connu » et dont le go a été donné ce samedi 16 juin à la Tshangu (Kinshasa). Pour sa première descente sur le terrain, le candidat président de la République justifie le choix de la Tshangu par le fait que cette partie de la capitale se trouve être le bastion qui représente le mieux le peuple congolais dans toute sa diversité.
Mondingili wa Nzemo