Le président de la Fédération Congolaise de Football Association, Constant Omari Selemani s’est envolé dimanche 22 avril dans la soirée pour Paris en France. « Il est parti en homme libre car il n’a jamais été placé ni sous mandat d’arrêt provisoire, moins encore interdit de quitter le pays contrairement aux rumeurs et colportages de mauvais goût », a confirmé un des ses proches. A Paris, le président de la Fecofa va dans une mission de la Confédération Africaine de Football (CAF). Deuxième vice-président de la CAF, Omari est l’un des stratèges de l’organe faîtier du football continental. Aux côtés du président Hamad, il pilote les réformes du football africain.
Malgré la saga judiciaire nauséabonde, il est clair que la direction de la FECOFA serait victime d’une machination. Bien que ses dirigeants aient crié haut et fort qu’ils n’ont jamais perçu le moindre Franc Congolais pour le déplacement de la Tanzanie, une communication tendait à faire croire faussement à l’opinion qu’il y avait détournement. Alors qu’il n’en était pas le cas parce que jusqu’aujourd’hui, l’argent n’est jamais sorti du Trésor Public. « Comment pouvait-on parler du détournement de fonds alors que le gouvernement n’a jamais décaissé l’argent pour ces matches jusqu’aujourd’hui », explique Kalenga Steve, un expert des questions économiques et financières.
Même les prévisions budgétaires déposées au cabinet du Ministre Papy Niango le 14 février 2018 soit 1 mois et demi avant le déplacement de la Tanzanie (27 mars), elles n’ont jamais atteint le montant d’1 million de dollars comme annoncé par le Ministre des sports, Papy Niango.
Auprès de services de Luzolo comme au Parquet, les dirigeants de la FECOFA ont rappelé qu’ils n’ont jamais touché un moindre franc pour les matches de la Tanzanie moins encore du Nigeria, ou même pour les U 20 et les U 17. La sortie de Constant Omari à l’extérieur du pays mettrait-elle fin à la polémique sur cette affaire de prétendu détournement ? Wait and see comme nous recommandent les Anglais.
A.Mobateli