Tous les directeurs de la Direction Générale des Recettes Administratives et Domaniales (DGRAD), sont depuis mercredi 07 mars, en séminaire-atelier au Cercle de Kinshasa. Avec comme thème « l’atteinte des assignations contenues dans la loi de finances pour l’exercice 2018 : un défi à relever », ils vont pendant quatre jours se pencher sur des stratégies en vue de répondre aux attentes du Gouvernement de la République, dans le cadre de la mobilisation accrue des ressources internes, pour lui doter des moyens de sa politique. Les assignations budgétaires fixées dans la loi de finances 2018 pour la DGRAD s’élèvent à 1.242,89 milliards des FC dont 1.079, 29 en dehors des pétroliers et 163,60 milliards en pétroliers producteurs.
Comparativement aux assignations de 2017, celles de 2018 connaissent une augmentation de 29%. D’après Mme Maguy Sambi Kikutwe, directrice générale de la DGRAD, la réalisation des assignations pour 2018, dans le contexte actuel caractérisé notamment par les exigences de l’amélioration du climat des affaires et des investissements ainsi que de la réforme du système fiscal congolais, constitue un réel défi à relever par son institution. D’où appelle-t-elle tous les directeurs en atelier à poser un diagnostic sans complaisance des structures, des procédures et des méthodes de travail pour identifier les différents goulots d’étranglements qui empêchent une mobilisation optimale des recettes non fiscales et d’y apporter des solutions idoines.
Pour relever le défi, estime Mme Maguy Sambi Kikutwe, le DRGAD elle-même est appelée à trouver des solutions adéquates aux problèmes endogènes qui ne la permettent pas, directement ou indirectement, d’accomplir valablement sa mission d’ordonnancement et de recouvrement des recettes non fiscales au profit du Trésor public.
Des chiffres encourageants…
En vingt-deux ans d’existence, les résultats obtenus par la DGRAD prouvent que cette régie financière est résolument engagée dans la dynamique de la réalisation de sa mission, celle de canaliser les recettes de l’Etat vers le Trésor public. En effet, pour l’année passée, la DGRAD a réalisé un taux d’exécution de 93,20% de ses assignations de la loi de Finances, soit 892,737 milliards de FC sur les 957,857 milliards prévus. Comparées ainsi aux réalisations de 2016 qui se sont élevées à 483,832 milliards de FC, il y a une performance de 84,51%.
Au cours de deux premiers mois de l’exercice 2018, la DGRAD a mobilisé les recettes totales de l’ordre de 169,888 milliards de FC, soit un accroissement de 49%, alors que pour la même période en 2017, le chiffre de 103,282 milliards avait été atteint.
Georges Ilunga.