Hold-up sur un agent du FPI : clés du coffre-fort des titres de propriété emportées !

L’agent du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) qui garde les clés du coffre-fort contenant les titres de propriété, a été braqué, vendredi 02 mars par des hommes armés alors qu’il rentrait chez lui après le travail. Ce hold-up s’est déroulé vers 20h00 au niveau du Centre Theresanium à Kintambo-Jamaïque. La victime raconte qu’il a vu une voiture Toyota, communément appelée « Ketch » à Kinshasa, à sa suite. « J’ai minimisé, mais ça s’est déroulé très rapidement, juste le temps pour moi de constater que cette voiture a obstrué mon passage. Dans cette voiture il y avait trois hommes en arme mais en tenue civile. Deux sont descendus brusquement du véhicule et m’ont braqué parce que la vitre était baissée. Ils m’ont exigé de descendre du véhicule et s’y sont installés. Je pensais carrément à une prise du véhicule. Mais finalement je les ai vus en train de fouiller mon véhicule et lorsqu’ils ont regardé derrière, ils ont vu qu’il y avait mon sac. Ils ont pris le sac et une somme d’argent que je venais d’avoir ce jour même. Je pensais qu’ils allaient prendre le véhicule mais curieusement ils se sont engouffrés dans leur voiture et en partant, l’un d’eux m’a balancé la clé de contact de mon véhicule qu’il avait en main ».

Le sac emporté par ces malfaiteurs contenait son ordinateur de travail, les clés du bureau et celles du coffre-fort des titres de propriété. Pour la victime tout comme pour le FPI, il ne s’agit pas d’un braquage anodin au regard de la situation trouble que traverse cet établissement financier de l’Etat ces derniers temps. « Lorsque je constate ce qui s’est déroulé tout dernièrement avec la perte d’un titre dans le coffre-fort et les menaces dont font l’objet les assistants du DG, le DG lui-même, mon collègue avec qui je travaille directement et même l’avocat du FPI, toutes ces menaces qui deviennent récurrentes à l’endroit des proches du DG par rapport aux dossiers brûlants de l’heure, je pense qu’il ne s’agit pas d’un pire hasard, d’un fait anodin. Je crois que c’est dans la droite ligne d’un complot. Un réseau qui a été ourdi et quelque chose d’organisée. Et quand on me prend l’ordinateur, un outil de travail aussi important et contenant des dossiers sensibles ; on me prend les clés du bureau et les clés du coffre-fort qui garde les titres de propriété, vous n’allez pas me dire que ça relève d’un hasard. Nous pensions au départ qu’ils allaient prendre le véhicule mais ils ne l’ont pas pris, ils se sont cramponnés sur l’ordinateur et sur les clés du bureau et du coffre-fort », déclare la victime dont scooprdc.net garde expressément l’anonymat pour besoin évident de sécurité.

Une plainte est déposée auprès de la police à qui le FPI demande de faire diligence afin de démasquer ce réseau et celui ou ceux qui en sont commanditaires. D‘après l’analyse faite au FPI, des soupçons se dirigent vers deux camps. C’est d’abord le camp de l’ancien comité de gestion associé aux agents mécontents des récentes réformes opérées et caractérisées par le rabattage des grades et les licenciements. Le second camp soupçonné est celui des débiteurs du FPI devenus insolvables et qui veulent soustraire du coffre-fort les titres de propriété qu’ils ont mis en gage.

Owandi.

  • Bendélé Ekweya té

À ne pas rater

À la une