Retombée du conseil des ministres dirigé vendredi 05 janvier dernier par le premier ministre Bruno Tshibala : « pour arrêter le cycle de la violence en perspective pour cette année 2018, et empêcher aux organisateurs de la marche du 31 décembre de récidiver, le gouvernement demande à la justice de se saisir du dossier et d’établir des responsabilités. Le respect de la loi passe avant les considérations d’opportunité».
Mais cette menace qui viserait déjà les professeurs Isidore Ndaywel, Thierry Nlandu et Justin Okana, Mme Léonine Kandolo et Julien Lukengu, n’a pas empêché le Comité Laïc de Coordination (CLC) de faire sa sortie médiatique. En effet, dans un communiqué publié samedi 6 janvier, donc au lendemain de la mise en garde du gouvernement Tshibala, le CLC invite les chrétiens et les hommes et femmes de bonne volonté à la résistance et à la persévérance. Bien plus, le CLC recommande la poursuite de l’opération des cloches chaque jeudi de 21 heures à 21 heures 15’ comme signe de sa volonté de ne pas baisser les bras et de poursuite de sa lutte pour que les congolais prennent leur destin en mains.
Et pour honorer la mémoire des morts du 31 décembre dernier, le CLC invite les chrétiens à assister à la messe des morts qui sera dite par le Cardinal Laurent Monsengwo, le vendredi 12 janvier en cours à 10 heures dans la cathédrale Notre-Dame du Congo. Et pour une marche vers la libération du Congo, notez que tous les évêques de la CENCO apportent leur soutien au combat du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque de KINSHASA. Propos du vice-président de la CENCO, Mgr Fridolin Ambongo, au cours de la messe du jubilé d’argent de M. l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO, ce samedi 06 janvier dernier.
Georges Ilunga