Rébellion de Brutshi contre la constitution : le PGR doit éviter de faire fi !

«En ma double qualité de premier ministre et du nouveau président de l’UDPS, je…»,  déclaration de Bruno Tshibala après son intronisation, dimanche 10 déembre, par les siens comme « président » de l’UDPS en prétendu remplacement d’Etienne Tshisekedi. Par cette déclaration et d’autres actes posés avant et  fréquemment dénoncés par scooprdc.net, Bruno Tshibala viole intentionnellement l’article 97 de la constitution qui rend incompatible les fonctions du membre du gouvernement avec toute responsabilité au sein d’un parti politique. D’où l’interpellation du procureur général de la république, lui qui est gendarme de la loi, à tirer les conséquences de cette transgression par le chef du gouvernement, de surcroit juriste et qui n’est pas à son premier forfait. Apparemment il fait fi malgré plusieurs interpellations lui faites. Ne pas agir, non seulement,  c’est un suicide judiciaire,  mais aussi,  c’est une condamnation à mort de la loi-mère.

Vedettariat en feu de paille…

Le vedettariat que veut arracher par les temps qui courent Bruno Tshibala au nom de l’UDPS, est dû par la force de la position de premier ministre qu’il occupe et le soutien qu’il a de la Majorité présidentielle qui l’instrumentalise pour déstabiliser l’UDPS. Mais l’homme aux lunettes noire sait pertinemment dans son for intérieur que son action est éphémère et ressemble à un feu de paille. Etant personnellement chevronné de l’histoire de ce parti d’opposition, il connait à cœur combien d’affronts de déstabilisation l’UDPS a connus depuis l’époque de Mobutu. Il y a plusieurs UDPS qui se sont fait même enregistrées au ministère de l’Intérieur et leur sort est connu de tous, mais celle de Tshisekedi continue à avoir le vent en poupe. Parce que ce n’est pas seulement un parti, mais c’est surtout un état d’esprit. En plus,  ce parti est habitué à pareils coups bas  comme ceux lui assernés maintenant par son ancien secrétaire général adjoint.

Si Bruno Tshibala prétend remplacer valablement Etienne Tshisekedi, il n’en a pas le profil. Il est sans charisme et sans leadership. Non seulement qu’il fait des courbettes et est prêt à s’agenouiller devant Joseph Kabila, mais il est également téléguidé et agit sous les directives du directeur de cabinet de ce dernier, Néhémie Mwilanya, et de patron de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), Kalev Mutond. Ce qu’Etienne Tshisekedi,  de son vivant, ne pouvait jamais faire. Ainsi, avec cette docilité qui frise la vassalité, plusieurs observateurs ne voient pas en ce prétendant remplaçant d’Etienne Tshisekedi, quelqu’un capable de  tenir l’étendard de ce vieux parti. Les soi-disant udpsiens qui sont avec lui présentement, ne suivent que l’odeur de l’argent,  que ce dernier glane de la Majorité. Lorsque le robinet du miel lui ouvert par la MP tarira, l’homme aux lunettes noires se verra seul mais l’UDPS/Limete subsistera toujours,  parce que habituée à vivre dans la misère comme le peuple congolais.

Georges Ilunga

  • Bendélé Ekweya té

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