Depuis La Haye où il est détenu à la Cour Pénale Internationale (CPI), le président national du Mouvement de Libération du Congo lance un appel à l’unité de l’opposition et de la société civile. C’est devant quelques figures de l’opposition, notamment Vital Kamerhe de l’UNC et Christian Mwando du G7 et du Rassemblement de l’opposition, Toussaint Alonga que madame Eve Bazaiba, secrétaire général du MLC a lu ce mardi 30 octobre, le message de Jean-Pierre Bemba. Ce dernier appelle également tous les Congolais à cette union afin de revendiquer une alternance démocratique dans le pays.
Rappelant les acquis de Sun City et de Lusaka, Jean-Pierre Bemba estime qu’à deux assises les Congolais avaient acté que plus jamais en RDC il ne devrait y être toléré une dictature, il ne devrait s’y exercer un pouvoir illégitime. « A la faveur des accords de la Saint Sylvestre, les élections générales devraient être organisées au plus tard le 31 décembre 2017. Force est de constater que le pouvoir en place s’est organisé pour que les élections n’aient pas lieu », s’indigne Jean-Pierre Bemba avant d’incriminer la Commission Electorale Nationale Indépendante : « la CENI à qui nous avons délégué l’organisation matérielle de ces scrutins, semble faire obstacle par des manœuvres à ce processus au profit d’un groupe de personnes longeant insi notre pays dans une incertitude totale ».
Pour Jean-Pierre Bemba, les politiciens de l’opposition et la sociale civile devront faire tout pour restaurer la dignité du peuple congolais pour que la RDC cesse d’être la risée du monde. Pour c faire, il en appelle au sursaut de chaque leader de l’opposition. « La coalition des forces politiques et sociales que j’appelle de tous mes vœux, ne devra pas servir d’ambitions personnelles et de calculs politiciens individuels mais devrait plutôt être une mobilisation nationale pour défendre la constitution de la République et les acquis de la démocratie. Les forces sociales et politiques concernées devront s’organiser pour avoir un objectif commun, une parole commune et mener des actions concertées. Il demeure entendu que chaque force sociale ou politique devra conserver son autonomie ainsi que son identité. L’heure n’est plus aux tergiversations, prenons nos responsabilités. Nous devons tout faire pour restaurer la dignité du peuple congolais. La république démocratique du Congo doit cesser d’être la risée du monde ».
Owandi.