Kinshasa : braquage à la Hollywood en plein jour au centre-ville !

Un bureau de change et d’une dizaine de changeurs de monnaie communément appelés cambistes se sont vu été dévaliser, ce jeudi 26 octobre, en plein centre-ville à la Gombe. L’opération menée par  un groupe d’hommes en armes venus à bord d’une jeep Toyota Fortuner,   s’est déroulée dans l’avant midi entre 9h00 et 9h30 sur l’avenue Mpolo Maurice. C’est l’artère perpendiculaire du Boulevard du 30 juin, en allant vers l’hôtel de ville à l’entrée de l’immeuble abritant Brussel Airlines. En effet, ces hommes armés  ont surgi à cet endroit et ont emporté des sommes importantes d’argent, avant de prendre la fuite vers la route des Poids Lourds en passant par le Boulevard du 30 juin.

D’après les témoins, la jeep Toyota Fortuner de couleur noire a garé en face du bureau de change situé à quelques mètres du super marché « Kin Marché », un peu en diagonal avec le dancing-club Le Basilic. Des hommes en civil avec des armes y sont descendus et sont vite passés à l’acte. Ils ont commencé par dévaliser le bureau de change. Pendant ce temps, deux d’entre eux restés dehors, bien armés étaient en alerte. Après, ils s’en sont pris aux changeurs de monnaie, communément appelés cambistes, postés tout le long de la rue à cet endroit. Toujours d’après les témoins, ces hommes ont collecté dans toute quiétude de l’argent sur l’étalage de l’un après l’autre.

Un policier commis à la garde d’une maison de commerce juste à côté a failli être victime de ce braquage car armé, il a été la cible de quelques coups de balle de ces malfrats. D’après ce policier, sergent-major de son état, à la vue de l’un de ces hommes armés mais habillé en civil, il n’a pas su dans un premier temps faire le distinguo avec les agents de bureau 2 qui parfois se promènent aussi avec des armes mais en tenue civile. Ce qui peut paraitre comme une première faille de service de sécurité. Mais lorsque l’arme a été braquée sur lui, il s’est alors rendu compte de la délicatesse de la situation dans laquelle il était plongé. En militaire de carrière, il a fait un bond et s’est retrouvé dernière une voiture Toyota de marque communément appelé ketch qui était stationnée devant le magasin. Quelques balles ont sifflé à ses côtés et le pare-brise de la voiture de côté gauche sera fauché. Il aura la vie sauve parce qu’avec son AKA 47,  il a riposté pour dissuader l’agresseur-tireur.

Quelques 13 minutes ont suffi pour que les braqueurs avec leurs butins s’engagent dans la Fortuner que conduisait une dame. Toujours d’après les témoins, ils ont pris  le Boulevard du 30 juin par l’avenue Kasa-vubu. Une fois sur Boulevard dans leur fuite, ils ont connu une panne sèche à la hauteur du bureau de la Police de circulation routière, en diagonal avec le Bâtiment de la Poste. Sans se perturber, ces malfrats, sont descendus comme dans un film de Hollywood, ils ont braqué un bus de marque Toyota Hiace en plein boulevard et ont sommé le conducteur à céder son volant. Ce chauffeur, faute d’obtempérer illico, s’est fait loger une balle dans la jambe et a vu son sang se rependre sur le macadam.

Ces malfrats, ont bonnement changé de véhicule tout en prenant soin de transborder également leurs butins. Et l’étonnante Dame chauffeur a quitté également le volant de la Fortuner au profit du volant du Bus Hiace. Tout cela sous une pluie des balles en l’air tirées par ces braqueurs pour dissuader toute tentative d’intervention. Imaginez la panique à cet endroit du Boulevard du 30 juin, devant les bureaux de la PCR toujours très fréquenté ! Un désert en moins de 5 minutes…

Ces hommes armés suivis par leurs complices qui étaient dans une petite voiture Toyota IST, sont  passés par la Gare centrale en empruntant la route des Poids Lourds. Des témoins interrogés par scooprdc.net vers Baramoto, ont affirmé avoir vu passer ce bus Hiace suivi d’une voiture ketch avec des hommes armés à bord. Et c’est plus de 25 minutes après qu’ils ont également vu des jeeps de police passer en trombe à la poursuite des malfrats. Jusqu’au moment où scooprdc.net poste cet article, la police n’a pas encore mis la main sur ces malfrats.  Donc, c’est un dossier à suivre.

JYMAM

  • Bendélé Ekweya té

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