Diarrhée verbale de la SADC : le Rassop prend à partie Jacob Zuma

Les propos de Jacob Zuma,  président sud-africain et président en exercice de la Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe (SADC),  à la clôture du 37ème sommet de la SADC, selon lesquels il ne serait pas possible de tenir des élections en décembre 2017 en République Démocratique du Congo, n’ont pas laissé indifférent le Rassemblement de l’opposition conduit par Félix Tshisekedi et Pierre Lumbi.  Le président Jacob Zuma a estimé qu’il y a un certain nombre de défis à relever actuellement pour parvenir  à l’organisation de ces élections. En demandant à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de publier instamment le calendrier électoral révisé, la SADC a approuvé la nomination de son envoyé spécial en RDC au niveau d’un ancien chef de l’Etat.

Par cette position, le Rassemblement de l’opposition note, dans un communiqué publié hier lundi 21 aout et signé par Pierre Lumbi, que la SADC va à l’encontre des aspirations profondes du peuple congolais qui aspire à une alternance démocratique à travers les élections crédibles et transparentes qui doivent impérativement se tenir d’ici le 31 décembre 2017. Pour le Rassop, la SADC devrait se montrer solidaire du peuple congolais et non soutenir un individu, Joseph KABILA, qui reste l’unique et seul obstacle sur la voie de l’organisation des élections en République Démocratique du Congo.

Jean-Claude Vuemba de l’Alternance pour la République (AR), plateforme membre du Rassop, interrogé par Radio Okapi, va plus loin en qualifiant des superflues les manœuvres du président Jacob Zuma pour que le Congo soit encore dans son esclavagisme affairiste.

Ginno Lungabu

  • Bendélé Ekweya té

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