Le CAAC d’Alex Kande à Corneille Naanga : il n’y a pas de honte à revenir à la légalité…

Silencieux depuis longtemps, le Congrès des Alliés pour l’Action au Congo (CAAC), parti cher au gouverneur de province du Kasaï central donne de la voix au sujet des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs programmées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans onze provinces du pays. Un cadre de ce parti, Me Stéphane Konde Djassa Mydo, aussi proche du gouverneur menacé d’éviction signe et persiste : organiser l’élection du gouverneur au Kasai central où il n’y a ni vacance ni démission, moins encore décès du gouverneur signifie tout simplement violer la Constitution, la loi électorale et la loi portant principes fondamentaux sur la liste administration des provinces. Bref, cette élection relève de l’inconstitutionnali­té.


En bon juriste, Stéphane Konde évoque les articles 146, 147 et 198 de la Constitution et 160 de la loi électorale. Il prodigue un conseil au président de la Ceni, Corneille Naanga : « il n’y a de honte à revenir à la légalité parc que la RDC est un Etat de droit. Et lorsque l’on veut ériger un Etat de droit, on doit s’assoir sur les fondamentaux qui requièrent le respect de la légalité. Et cette légalité veut que tout le monde soit sous la coupe de la loi et de la constitution. Il n’y a aucune institution dans un Etat de droit qui peut être au-dessus des lois »
Stéphane Konde est convaincu qu’en cas d’entêtement de la Ceni à organiser ces élections contestées, la Cour constitutionnelle ne cautionnera pas la bêtise d’Emmanuel Shadary qui l’a humiliée et mise au défi.

Georges Ilunga

  • Bendélé Ekweya té

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