« Toutes les correspondances relatives à notre meeting prévu le samedi 29 juillet 2017 n’ont reçu aucun écho des autorités provinciales. Ce qui n’a pas permis au gestionnaire du stade vélodrome de libérer cet espace en faveur de notre activité ». C’est la plainte du comité national du parti Orange, cher à Fiyou Ndondoboni, à l’issue de la réunion tenue vendredi 28 juillet 2017. Ce parti désapprouve le caractère irrégulier des autorisations exigées par la ville de Kinshasa avant toute activité dans la capitale. Exigence, soutient le Parti Orange, en violation flagrante avec la Constitution et des lois du pays.
Examinant la situation politique de l’heure au cours de cette même rencontre, le Comité National du parti Orange a réaffirmé son rejet de toute éventualité d’un troisième dialogue ; son appel à un enrôlement massif des congolais et son ambition de participer aux prochaines élections à tous les niveaux. Le parti Orange qui réitère son attachement à l’Accord du 31 décembre 2016, considère que seule la tenue des élections libres et démocratiques au 31 décembre 2017 peut libérer le peuple congolais d’un pouvoir qui gangrène les valeurs démocratiques.
A la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le parti Orange exige la publication immédiate du calendrier électoral conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre. Pour maintenir la pression, Fiyou Ndondoboni et son parti exhortent le peuple congolais à soutenir les actions pour l’alternance initiées par la société civile à travers la CENCO et la LUCHA et l’appellent à se mobiliser massivement pour la manifestation de ce lundi 31 juillet 2017.
Francine Ayou