« Nous avons assisté le samedi 22 juillet 2017 à un vaudeville qui traduit la volonté malveillante du pouvoir à instrumentaliser le SNSA pour en faire sa chambre d’enregistrement et de sabordage du processus électoral« , peut-on lire dans le communiqué du 24 juillet 2017 du Front pour le Respect de la Constitution (FRC) piloté par le MLC de Jean-Pierre Bemba. Ce n’est pas tout : « le MLC dénonce…et récuse la personnalité désignée à la tête du CNSA… Il renonce au poste du vice-président…« , poursuit le communiqué.
Ni plus ni moins, le parti de Jean-Pierre Bemba est dans la position du Corbeau de Jean de la Fontaine qui jura mais un peu plus tard qu’il ne se laissera plus prendre, après être dupé par le Renard. Comment le MLC, déjà dribblé aux concertations nationales, pouvait-il croire en la bonne foi de la Majorité présidentielle jusqu’à signer l’arrangement particulier tripatouillé et falsifié de l’Accord de la Cenco ?, s’interrogent maints observateurs de la scène politique congolaise. Le MLC paie-t-il ses propres turpitudes ou le prix de la corruption ?
Non sans raison, il est rapporté à Scooprdc par des sources sûres que certains poulains du chairman du MLC se font acheter par la Majorité présidentielle par l’entremise du gouverneur de la ville de Kinshasa. La faiblesse de ce partit se fait remarquer même à l’assemblée provinciale majoritairement composée des députés du MLC qui, malheureusement sont domptés par ce gouverneur de la ville. Certaines indiscrétions affirment à Scooprdc que la signature de l’arrangement particulier de l’accord de la Cenco qui s’est faite en l’absence de Eve Bazaiba, a été obtenue après passage sous la table de beaucoup de billets verts.
Comment alors peut-on vouloir présider le CNSA quand on s’est fait corrompre pour faire cautionner l’idnamissible ? De deux choses, l’une, conseillent les sages. Le MLC doit cesser de pleurnicher.
Agnalo Agnade.