Assemblée Nationale : Aubin Minaku fuit la pétition contre lui !

Décidemment, le président du Bureau de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, ne dort plus convenablement. En effet, d’après certains élus du peuple qui ont accepté de se confier à scooprdc.net, depuis plusieurs jours maintenant, les services administratifs de l’assemblée nationale font le frais de la crise politique qui s’enracine à force que les jours s’égrainent. En effet, depuis l’initiation de la pétition contre le président de l’assemblée nationale ces services des courriers filtrent tout.  La tension qui couve au sein de sa chambre au parlement, ne cesse de faire jaillir des idées de plus en plus rocambolesques et funestes à lui et tout son cabinet. Ainsi, le fonctionnement à double vitesse du service courrier de son bureau fait malheureusement opprobre à sa personne.

Tout part de deux motions de défiance initiées par les députés Fabien Mutomb et Muhindo Nzangi contre le vice premier ministre en charge de l’intérieur Emmanuel Shadary et le ministre d’Etat à la justice Alexis Tambwe Mwamba, mais qui ont été déboutées par une motion incidentielle du député MP, Zacharie Bababaswe. En réaction, le député national Toussaint Alonga de l’opposition accusant le président de l’assemblée nationale de faire obstacle aux belles initiatives démocratiques, a initié une pétition contre Aubin Minaku. D’après l’initiateur de la pétition, le speaker de la chambre basse du parlement est entrain de vider la démocratie parlementaire de toute sa substance.

Depuis que se récoltent les signatures des élus du peuple qui soutiennent la pétition ainsi initiée, tous les agents du service de courrier se font une peur bleue de recevoir une correspondance qui émanerait d’un député national, histoire d’éviter de recevoir la pétition tant redoutée. Ainsi personne n’ose s’hasarder d’être le bouc émissaire. De ce fait, même les députés pas concernés s’étonnent d’attendre de leurs collaborateurs qui vont, de temps en temps, déposer des courriers que les services courriers sont fermés. En réalité, ces services filtrent tout, les courriers extérieurs de l’assemblée peuvent être reçus et de la manière que les députés ignorent, mais les leurs ne sont pas les bienvenus.

Mais qu’est ce qui fait si peur à Aubin Minaku ?

D’après un député national de l’opposition, le règlement intérieur qui régit la chambre basse du parlement prévoit qu’une fois, la pétition est déposée au bureau du président, la conséquence est immédiate et automatique. En effet, le dépôt d’une pétition a un effet suspensif sur la fonction du président. Dès les services des courriers établissement un accusé de réception de cette pétition, le président perd ses prérogatives dans l’immédiat. La suite logique, d’après les us et coutumes des assemblées nationales, le président redevient un député ordinaire et devrait assister sur le banc à une plénière que son adjoint convoquera pour présenter ses moyens de défense. Toute la peur bleue d’Aubin Minaku puiserait sa vigueur dans cette vérité limpide. Ce serait un déshonneur pour lui d’être sur le banc et être auditionné. Voilà pourquoi lui et son cabinet auront mis tout en branler pour barrer la route à cette situation macabre pour sa jeune carrière  politique. Voilà pourquoi, il jouerait sur le temps pour l’échapper. Mais aux dernières minutes, scooprdc.net apprend que finalement ce vendredi 20 octobre, les députés de l’opposition ont déposé cette pétition. Ce, après une forte pression sur le président Aubin Minaku dans la plénière. Ce dernier a déclaré : « je n’ai pas fermé mes services. Allez déposer votre pétition. Je n’ai pas peur d’elle ».

JYMAM  

  • Bendélé Ekweya té

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